etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

L'activité principale de ces (de l'ensemble ?) spéléologues est donc la recherche de
première, largement en tête. Elle est suivie de la pratique sportive, à laquelle on consacre en
moyenne moitié moins de temps qu'à la première, puis de la recherche esthétique et touristique.
L'initiation pédagogique et l'investigation scientifique sont les pratiques annexes les plus
courantes. Notons, en ce début d'institutionnalisation du professionnalisme en spéléologie, par
la création récente du Brevet d'Etat, qu'un certain nombre de personnes sont des profession-
nels à temps partiel, puisque cette pratique (minoritaire) est plutôt classée au 2 e ou 3 e rang.
Nous avons étudié le nombre de pratiques différentes proposées par chaque sujet. Pour
285 données exploitables, la moyenne des pratiques classées est de 4,64 ( = 1,88). La plupart
des sujets ont donc une pratique multiforme, différenciée. Ils aspirent à connaître toutes les
facettes de leur activité, ce qui confirme une approche de la spéléologie comme art de vivre
plutôt qu'un sport au sens strict, mêlant des approches scientifiques, esthétiques, pédagogi-
ques, le plaisir de la découverte et la nécessaire solidarité. Il n'y a que 7 personnes qui décla-
rent n'avoir qu'un seul type de pratique, alors que 18 ont classé les 9.
Nous avons demandé d'exprimer en pourcentage l'importance du temps consacré à
chaque forme de pratique. Bien que tous les sujets ne se soient pas pliés à cette exigence,
nous avons étudié l'importance accordée par les personnes sondées à leur pratique principale,
classée par eux en tête. Pour 221 réponses, ces personnes consacrent en moyenne 51,63 %
de leur temps de pratique à leur type de pratique principal ( = 18,39).
3.2.3 - Les pratiques physiques autres que la spéléologie :
Dans l'échantillon, 69 % des sujets déclarent pratiquer une autre activité physique ou
sportive et 29 % du total (soit 83 sujets) sont licenciés dans une autre fédération. Ces doubles
licences sont réparties de la façon suivante :
23 (soit 8,1 % de l'ensemble) dans le secteur de la montagne (FFME, CAF,
FFRP)
20 en plongée (FFESSM)
7 en canoë-kayak ou nage en eau vive (FFCK)
4 en athlétisme (FFA)
Les autres affiliations ne concernent qu'un ou deux individus, dont 7 dans les sports
collectifs, 7 dans d'autres APPN que celles précédemment citées, 6 dans les sports de combat.
comme suit :
Les autres pratiques physiques (non licenciées) des spéléologues sont détaillées