etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

donné par rapport au nombre total d'enquêtes, mais le pourcentage dans les colonnes
correspond aux réponses exprimées.
Dans le tableau 16, on voit nettement une différence de répartition de la population fran-
çaise par rapport à la population des spéléologues. Chez ces derniers, on peut noter une sous-
représentation de Paris et des grandes villes, une bonne résistance de la population rurale
(d'autant que pour l'enquête, nous avons posé la limite entre les 2 classes à 1 000 habitants,
alors que l'INED définit les ruraux comme les personnes habitant un village de moins de 2 000
habitants) et une forte sur-représentation des villes moyennes.
L'appartenance rurale est un état d'esprit autant, sinon plus, que l'application d'une
norme que nous venons de rappeler. De ce point de vue, les spéléologues s'estiment ruraux en
grande partie, ce qui vient confirmer les hypothèses que nous développions à la fin du chapitre
sur les lieux d'origine et de pratique des spéléologues : la spéléologie serait, comme l'équitation
par exemple (IRLINGER 1987, p. 297), une pratique physique privilégiée par les ruraux. On ne
trouve pas dans l'enquête de KOUCHNER et DUFRIEN (1993, p. 19) sur la randonnée
pédestre de tels écarts des pratiquants par rapport à la répartition de la population française.
3.1.4 - Les lieux de pratique dans l'enquête :
92 % de l'échantillon déclare avoir déjà fréquenté plusieurs massifs spéléologiques
français. Les spéléologues sont donc dans leur ensemble des migrateurs, ils n'ont pas peur de
se déplacer pour pratiquer, ce qui nous ramène à l'investissement consenti. De plus, 47 % des
sujets ont aussi pratiqué à l'étranger. Nous allons détailler les lieux de pratique en France, en
précisant le nombre de citations de chaque massif et son pourcentage par rapport au total des
observations :