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etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

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spéléologues, il y a <strong>des</strong> régions peu karstiques où les spéléologues sont relativement<br />

abondants (Paris, mais aussi la Haute Normandie, la Lorraine). Globalement, les régions où les<br />

spéléologues sont le plus rares sont les moins karstiques (Bretagne, Auvergne-Limousin,<br />

Centre). Il y a donc un rapport de proximité entre la grotte et le spéléologue.<br />

Les données régionales permettent de proposer un découpage de la France en<br />

2 parties, significatives du point de vue de la population spéléologique : les régions situées au<br />

nord-ouest d'une ligne Bordeaux-Reims et celles situées au sud de celle-ci. Les régions au nord<br />

de cette ligne (pour la FFS : A,H,J,K,M voir note ci-<strong>des</strong>sous) représentent 40, 5% de la super-<br />

ficie de la France, 54,66 % de sa population et seulement 24,57 % <strong>des</strong> licenciés FFS, dont la<br />

moitié (11,55 %) en région parisienne. Ces régions, auxquelles on pourrait adjoindre l'Auvergne<br />

et le Limousin (région FFS N), sont peu karstifiables et donc pauvres en spéléologues.<br />

Une seconde interprétation se fondera sur le rapport entre la population spéléologique et<br />

la pratique sportive dans la région considérée. Lorsqu'on étudie la figure 13 (p. 201), extraite<br />

<strong>des</strong> statistiques du Ministère de la Jeunesse et <strong>des</strong> Sports (MJS, 1991, tome 1, p. 87), on peut<br />

faire un parallèle entre le pourcentage de licenciés dans une <strong>des</strong> fédérations sportives par<br />

rapport à la population totale d'une région et le nombre de spéléologues dans la même région.<br />

La pratique sportive est le fruit d'un habitus, au sens de BOURDIEU (1979) et la spéléologie<br />

n'échappe pas à cette règle. Pour arriver à ces conclusions, nous avons regroupé par 2 les<br />

classes extrêmes du nombre de licences pour 100 habitants proposé par le MJS (ce dernier a<br />

défini 3 classes : faible (inférieure à 19 licences/100 habitants), moyenne et forte (supérieure à<br />

24 licences/100 habitants)). La comparaison portera sur les régions définies par la FFS , qui<br />

regroupent certaines régions administratives. La moyenne du nombre de licenciés spéléologues<br />

par région est :<br />

m = 523 = 356<br />

Nous préciserons auparavant le code utilisé par la FFS, porté sur la figure 13, pour désigner les régions : Ile de France (A), Bourgogne<br />

(B), Rhône-Alpes (C), Provence-Alpes-Côte d'Azur (D), Languedoc-Roussillon (E), Midi-Pyrénées (F), Aquitaine (G), Poitou Charentes-<br />

Bretagne-Pays de Loire (H), Haute et Basse Normandie (J), Nord-Picardie-Champagne Ardennes (K), Lorraine (L), Centre (M),<br />

Auvergne-Limousin (N), Franche Compté (P) et Alsace (R).

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