etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

d'orientation.
la dimension restreinte du groupe, mais aussi par une approche plus concrète de l'activité
2.1.B.5.2. - Visite de la rivière souterraine de Bévy (21) (cf. plan 29) :
Nous avons posé 3 repères à l'aller, dans une petite grotte où la galerie ne se subdivise qu'une fois.
Le parcours est assez étroit et tortueux, ce qui rend le passage des consignes, même à un groupe restreint
comme le nôtre, aléatoire. Tous les enfants n'ont donc pas également bénéficié de nos explications
concernant la situation des différents repères sur la topographie de la grotte, pour de simples raisons de
proximité au moment de la locution. Malgré ces restrictions, le parcours du retour a été effectué sans
problème par 3 groupes de 2 enfants, sans l'aide des adultes qui les accompagnaient. Comme pour le
parcours de la veille, sur le plan cognitif, les enfants avaient mémorisé les passages, en particulier ceux où un
repère avait été placé. Mais ils ont reconnu aussi le passage où la galerie se subdivise. Cette sortie a permis à
certains de se familiariser pour la première fois avec un plan de grotte, car les repères intermédiaires portés
dessus leur ont permis de suivre leur progression sur le plan : la lecture devient pour eux plus facile et plus
précise. Leur parcours s'est effectué sans erreur ni hésitation : il semble que les enfants prennent d'autre part,
sur le plan émotionnel, un peu d'assurance et d'autonomie. Ils se sont un peu familiarisés avec le milieu
(obscurité relative, froid par rapport à l'extérieur, eau et boue, étroitesse du passage qui gêne moins de
jeunes enfants que des adultes débutants), mais pour certains l'anxiété se manifeste encore, aussi bien avant
d'entrer sous terre que par le comportement en situation.
2.1.B.5.3. - Visite de la grotte du Contard (Plombières-les-Dijon, 21) :
Cette petite grotte avait déjà été le cadre de notre première expérience (voir le plan p.348). A ce
titre, elle nous sert de référence, puisque les enfants n'ont alors pas pu utiliser le plan de la grotte pour
s'orienter. Notre groupe a perdu pour cette visite un élément : une petite fille n'avait pas ses affaires, elle est
restée à la MJC. C'est elle qui exprimait le plus sa peur sous terre : sa défection n'est donc pas une surprise,
elle s'explique par un mode de défense.
Sur le trajet aller, nous avons disposé 6 repères, que nous avons reporté ensuite sur la topographie
de la grotte. Nous avons aussi utilisé cette topographie à 3 reprises pour nous situer sur le trajet aller, tout
en demandant aux enfants de se retourner pour voir le parcours tel qu'il leur apparaîtra au retour. Nous
sommes allés jusqu'à la grande salle, en franchissant le laminoir, qui est un passage pas très difficile, mais
impressionnant ; nous avons donc été plus loin que dans la première expérience. En revanche, ce groupe sur
le retour ne s'est séparé qu'après cet obstacle pour permettre de le franchir en sécurité. Les enfants ont été
répartis en 3 groupes pour le retour : le garçon le plus âgé, Maxime, est parti seul avec une accompagna-
trice, ce qui limitait l'influence de sa plus grande maturité dans les résultats du groupe, puis
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