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etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

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(dans le football moderne, tout le monde attaque, tout le monde défend), n'est jamais<br />

vérifiée. Mais l'éloignement par rapport à la valeur significative dans la table statistique et<br />

l'écart entre les extrêmes permet de définir 4 modules de fonctionnement pour les<br />

équipes observées. Pour préciser l'espace de jeu effectif d'un joueur, l'auteur propose<br />

de définir la zone d'action de ce joueur comme l'ensemble de cases où il passe 80 % de<br />

son temps. Il pourra ensuite calculer le centre de gravité pour chaque joueur, le<br />

barycentre <strong>des</strong> positions relevées toutes les 30 secon<strong>des</strong>, permettant ainsi de définir un<br />

"système match", illustrant les positions préférentielles <strong>des</strong> différents partenaires et<br />

adversaires.<br />

Dans ce sport collectif, se déroulant sur un terrain aux dimensions standardisées,<br />

l'espace occupé par les joueurs n'a de sens que par rapport au rôle que chaque joueur<br />

remplit au bénéfice de son équipe, et pour limiter le jeu <strong>des</strong> adversaires. Les indices<br />

spatiaux sont <strong>des</strong> observables qui révèlent l'intention collective. L'espace n'a donc<br />

d'intérêt que par les structures qu'il révèle.<br />

1.3.3 - L'espace dans les compétitions de ski et d'escalade<br />

Le Dr A. BOUVET, médecin psychiatre, a été longtemps médecin officiel <strong>des</strong><br />

équipes de France de ski. Grâce au labyrinthe enregistreur, il montre que les skieurs<br />

mémorisent d'autant plus efficacement un tracé qu'ils sont proches du haut niveau. Ceci<br />

correspond à une aptitude sollicitée en slalom, où le compétiteur ne peut prendre<br />

connaissance à l'avance que visuellement du tracé de sa course. L'auteur propose<br />

ensuite différents types d'apprentissage ou d'entraînement pour permettre aux athlètes<br />

de progresser dans cette capacité.<br />

Nous avons déjà parlé au paragraphe 1.2.1 du travail de MIEUSSET (1989) sur<br />

l'escalade. Comme pour le ski, la situation de compétition modifie profondément la<br />

pratique. Pour égaliser les chances de tous les concurrents, ceux-ci ne connaissent pas<br />

le parcours ; ils le découvrent juste avant la compétition. Ils le mémorisent, initient le<br />

programme moteur le plus efficace (SCHMIDT 1976) pour faire face à la situation. Le<br />

premier essai devra nécessairement être le bon, il n'y a pas de droit à l'erreur. En<br />

escalade, de plus, les concurrents ne peuvent pas voir les erreurs (ou les réussites) de<br />

ceux qui les ont précédés. On peut observer, au départ <strong>des</strong> slaloms à ski ou <strong>des</strong> voies<br />

en escalade, les concurrents mimer le programme moteur qu'ils ont instancié, afin<br />

qu'au moment de la réalisation, ils soient capables d'anticiper sur les solutions motrices<br />

à mettre en place, pour se concentrer uniquement sur l'effectuation. Les problèmes<br />

d'enchaînements spatiaux sont résolus d'avance, ce qui permet de pousser encore plus<br />

les difficultés d'effectuation motrice. La compétition passe par une lecture spatiale<br />

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