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etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

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1.2.7 Les accidents<br />

Pour conclure cette partie, nous concrétiserons les difficultés rencontrées par leurs<br />

conséquences: les accidents.<br />

Pour cela, nous nous appuierons sur une communication du Président d'alors du<br />

Spéléo Secours Français, J. C. FRACHON, au congrès de la FFS à Carpentras en 1990<br />

(FRACHON, 1993). Nous en extrayons deux figures, l'une sur la typologie <strong>des</strong> accidents en<br />

milieu souterrain (ce qui dépasse, nous le verrons, le cadre de la spéléologie), l'autre sur les<br />

causes de décès. Ces deux figures sont reproduites ci-<strong>des</strong>sous (figures 3 et 4, p. 32).<br />

Commentaires de la figure 3 : il y a eu, en dix ans, 460 sauvetages dont 419 sous<br />

terre et 41 en falaise ou en canyon, pour 921 victimes. Les causes principales de ces<br />

sauvetages sont :<br />

les chutes, 156 interventions (33,9 %), dont 59 sur agrès, dont 39 sur <strong>des</strong><br />

fautes techniques. Elles ont provoqué 26 morts et 129 blessés. On peut<br />

retenir de cette énumération que les accidents sont rarement dus à la rupture<br />

du matériel, mais beaucoup plus au "facteur humain". Une chute est une<br />

faute, due à une prise de risque inconsidérée ou à une erreur technique.<br />

les blocages, 135 cas soit 29,3 % <strong>des</strong> interventions, qui regroupent les<br />

retenues sous terre, soit par égarement dans la cavité, soit à cause d'une<br />

crue interdisant la sortie, soit par incapacité à remonter un puits, soit par<br />

coincement en étroiture, etc... Ces cas sont moins graves que les chutes, car<br />

ils n'occasionnent que 8 morts et 90 % <strong>des</strong> victimes sont indemnes. Les<br />

sauvetages concernent plus souvent <strong>des</strong> groupes entiers.<br />

la spéléo-plongée, 27 cas soit 5,9 % <strong>des</strong> interventions, a provoqué 19 morts :<br />

les accidents en plongée pardonnent rarement.<br />

les "meurtres" regroupent les cas de suicide dans les gouffres d'entrée.<br />

La figure 4 explicite les causes de décès, qui se chiffrent à 82 morts en 10 ans, 224<br />

blessés et 615 victimes indemnes (soit 67 % <strong>des</strong> personnes secourues). Si on ajoute à cela<br />

(BLANCHARD 1982) les 19 morts survenues entre 1949 et 1969 et les 76 décès entre 1969<br />

et 1979, il nous semble qu'on est en droit de tordre le cou au mythe qui veut que la<br />

spéléologie soit un sport dangereux. Précisons que le nombre de

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