23.06.2013 Views

etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Ceci implique qu'il n'y aurait pas de relation entre les classements aux 2<br />

épreuves, qui mesureraient donc <strong>des</strong> capacités différentes.<br />

2.1.A.3.2.2 - Commentaires :<br />

Cette corrélation nulle montre les difficultés de lier le laboratoire et le terrain,<br />

cependant elle est en partie explicable. La course d'orientation est de prime abord<br />

beaucoup plus complexe que le labyrinthe. Les rapports carte/terrain impliquent <strong>des</strong><br />

codages/décodages permanents, la maîtrise d'une symbolique ; de plus, l'enfant doit se<br />

préoccuper d'orienter correctement sa carte. Certaines faillites individuelles entre le<br />

premier et le second test peuvent venir d'une immaturité (un an d'avance), puisque la<br />

première au labyrinthe est dernière en course d'orientation. A l'inverse, le fait que la<br />

course d'orientation se fasse par équipe a permis une prise en charge spontanée <strong>des</strong><br />

élèves en difficulté par certains de leurs camara<strong>des</strong>. Nous n'avons pu classer que 14<br />

enfants, ce qui est trop peu pour une validité statistique et donne beaucoup de poids à<br />

quelques cas particuliers. Cependant, en affinant un peu notre analyse, la situation du<br />

labyrinthe électronique n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air. C'est une situation où<br />

l'enfant doit s'orienter sans aucun repère topologique, ce qui, PIAGET et INHELDER<br />

(1948) l'ont bien souligné, accroît beaucoup la complexité de la tâche. Si nous avions<br />

remplacé <strong>des</strong> ampoules toutes semblables du labyrinthe par <strong>des</strong> repères colorés<br />

différents, l'enfant aurait pu mémoriser le parcours en s'appuyant sur <strong>des</strong> repères<br />

concrets. A l'inverse, dans une course d'orientation facile, les repères topologiques sont<br />

légion et les adultes pouvaient aider à l'orientation de la carte par rapport au terrain.<br />

Cependant, les enfants ont clairement démontré leur capacité à s'orienter à l'aide d'un<br />

plan, comme OTTOSSON (1988, p 101) l'affirmait :<br />

"The studies cited above consistently indicate that many children, during their fifth<br />

year of age, can understand simple maps and use them to perform easy tasks of place<br />

location and wayfinding. Sometimes theses abilities may, at least partially, be present<br />

even earlier. Moreover, and this is an important point, children seem to be able to<br />

accomplish these tasks without specific instruction and training."<br />

Pour notre part, nous constatons que l'essentiel est dans le traitement didactique<br />

à opérer pour mettre l'activité à la portée <strong>des</strong> enfants (la notion de "simple" dans la<br />

citation ci-<strong>des</strong>sus). Le problème revient à traduire le réel selon un code accessible. Dans<br />

l'expérience que nous avons menée, tant que nous avons fait travailler les enfants sur<br />

<strong>des</strong> plans schématiques, faits par nous, nous avons pu avancer. Mais un plan tiré du<br />

cadastre s'est révélé trop complexe pour qu'ils se l'approprient, du moins au cours d'une<br />

seule séance. En effet, les enfants ne connaissent pas l'ensemble du quartier où ils<br />

110

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!