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etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

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soit pour une distribution gaussienne dans les 15 % <strong>des</strong> départements les moins peuplés.<br />

Notons enfin que 44 départements ont moins d'un spéléologue pour 10 000 habitants.<br />

La différence entre le taux <strong>des</strong> licenciés FFS pour 10 000 habitants est visible sur les<br />

cartes, mais elle est encore plus évidente par le calcul. La comparaison <strong>des</strong> taux de 1984 à<br />

ceux de 1992 (en calculant le t de Student pour 2 échantillons appareillés) donne les résultats<br />

suivants :<br />

- en 1884 m = 1,58 = 1,77<br />

- en 1992 m = 1,85 = 2,20<br />

t = 3,17<br />

Sur la table, cette valeur est significative pour .01 (t = 2,58). Cela signifie donc qu'on a<br />

largement moins d'une chance sur 100 de se tromper en affirmant que ces 2 séries de valeurs<br />

sont significativement différentes. Il y a donc eu une évolution importante, dans un délai assez<br />

court pour une population globale, concernant le nombre de spéléologues rapporté à la popu-<br />

lation totale par département. On peut voir en effet ci-<strong>des</strong>sus que la moyenne de ce taux a<br />

augmenté, mais que l'écart-type, donc la dispersion <strong>des</strong> données, a crû encore davantage. Le<br />

fossé se creuse donc entre les départements urbains où la population se concentre, mais où la<br />

proportion de spéléologues décroît, et les départements ruraux karstiques où la population<br />

stagne, voire diminue, mais où la proportion de spéléologues augmente. En effet, les départe-<br />

ments où le taux de spéléologues a le plus augmenté entre 1984 et 1992 sont la Lozère (5,29),<br />

les Hautes Alpes (2,73), le Doubs (2), le Jura (1,79) et le Lot (1,77). Les départements où la<br />

proportion de spéléologues a le plus baissé sont la Charente (-1,15) et la Haute Garonne (-<br />

1,12). Il semble que la cause de ces diminutions doive être recherchée davantage dans <strong>des</strong><br />

facteurs locaux de nature historique (dynamisme <strong>des</strong> clubs, conflits éventuels) que dans <strong>des</strong><br />

facteurs pouvant intéresser l'ensemble <strong>des</strong> départements français. Cependant, on peut noter<br />

que parmi les départements qui ont vu leur taux de spéléologues baisser, 28 sont <strong>des</strong> dépar-<br />

tements peu karstiques (c'est-à-dire que leur indice karstique, notion qui sera explicitée au<br />

chapitre suivant, est inférieur à la moyenne) pour seulement 7 départements karstiques. Ce<br />

sont surtout <strong>des</strong> départements éloignés <strong>des</strong> cavités, où la pratique de la spéléologie nécessite<br />

de fréquents et fastidieux déplacements. En revanche, les départements karstiques pour les-<br />

quels le taux a baissé (et ce ne sont pas les moindres : 30, 31, 38, 74) sont assez peuplés ; ils<br />

ont pourtant vu le nombre <strong>des</strong> spéléologues baisser en valeur absolue entre 1984 et 1992. Le<br />

lecteur trouvera en annexe un tableau détaillant toutes les données concernant cet aspect.

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