etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

Nous reviendrons de façon plus précise et plus développée sur les contenus
techniques au paragraphe 2.2
1.2.4 - Quelles sont les caractéristiques des mouvements exécutés ?
La distinction visée ici se rapporte à une classification, proposée par JC. SERRE,
afférente au but de la tâche. Un mouvement morphocinétique vise à produire un mouve-
ment pour sa forme ; c'est l'objectif esthétique de la danse. Un mouvement sémiocinéti-
que est chargé de sens qu'il s'agit de décrypter, qu'il vienne d'un partenaire ou d'un ad-
versaire, en tennis ou en sport collectif. Enfin, un mouvement téléocinétique cherche à
produire une performance : c'est le cas de la spéléologie .
2. - LES DIVERSES CATEGORIES DE PRATIQUANTS ET
L'APS : LA DYNAMIQUE DE L'EVOLUTION DANS LES CONDUITES
2.1 - Quelles conditions, quels critères et quels indicateurs vous permettent
de distinguer :
- des niveaux de jeu ? (impropre à la spéléologie)
- des niveaux de performance ?
- des niveaux d'habiletés ?
Nous proposons de distinguer 4 niveaux de performance, marquant l'évolution
d'un spéléologue du débutant au confirmé :
2.1.1 - étape 1, le moment de la découverte : le sujet se trouve confronté à un
milieu particulier, chargé de symboles. Le premier problème est donc de lui laisser le
temps d'en appréhender les caractéristiques (le noir absolu, le silence, l'hygrométrie
maximale, la température constante et fraîche, le sol souvent glissant, etc..). Il lui faudra
aussi dépasser quelques résistances : se mouiller, se salir en se traînant dans la boue,
le vertige et la claustrophobie (les sensations d'oppression ou d'écrasement), la peur
des "bestioles"... Il lui faudra donc dépasser les images généralement négatives du
monde souterrain pour s'y sentir en confiance, ouvert à l'exploration. Il semble que cette
étape puisse être franchie par la visite d'une ou de plusieurs grottes de niveau 2
(recommandations fédérales : grottes horizontales, avec quelques étroitures et
éventuellement des eaux calmes et peu profondes. Cf. Chapitre 1, paragraphe 1.2.6).
Il paraît essentiel de souligner, pour le meilleur dépassement de cette étape, le
rôle fondamental du cadre : il doit rassurer, confirmer la confiance instinctive des
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