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etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

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dres supérieures, donc avec <strong>des</strong> activités professionnelles très prenantes, pratiquent cependant<br />

<strong>des</strong> activités physiques et sportives (APS) pour 90 % d'entre elles ; 34 % <strong>des</strong> mères au foyer<br />

n'en pratiquent pas. La pratique physique est donc déterminée davantage par le niveau social et<br />

culturel que par le temps libéré effectif. Citons C. LOUVEAU (1991, p. 100) :<br />

"la place faite aux femmes dans les sports est largement tributaire <strong>des</strong> rôles convenus<br />

pour elles, plus ou moins distincts de ceux dévolus aux hommes selon les milieux sociaux."<br />

Nous synthétiserons son apport, qui repose sur l'étude <strong>socio</strong>logique <strong>des</strong> pratiques (ou<br />

non-pratiques) <strong>des</strong> APS par les femmes, en précisant les limites à un investissement féminin de<br />

la spéléologie : c'est une activité qui se déroule en milieu naturel, alors que les femmes font<br />

surtout <strong>des</strong> activités en salle ; qui expose à <strong>des</strong> risques corporels ; où on dépend d'instruments<br />

mécaniques (corde, bloqueurs..) et où on peut se salir. En revanche, la spéléologie peut attirer<br />

<strong>des</strong> femmes dotées d'un certain bagage scolaire, qui ont envie d'apprendre. Car si les femmes<br />

sont encore peu nombreuses à la FFS, celle-ci n'a jamais limité leur arrivée comme c'est le cas<br />

en football, en haltérophilie, et plus encore en rugby et en boxe anglaise. D'ailleurs, une étude<br />

un peu plus récente (KOUCHNER et DUFRIEN, 1993) montre que les femmes se mettent pro-<br />

gressivement à pratiquer les Activités Physiques de Pleine Nature (APPN), puisqu'elles repré-<br />

sentent 55 % <strong>des</strong> pratiquants réguliers de la randonnée pé<strong>des</strong>tre, activité précisément sans<br />

risque et sans appareillage. Cette activité est l'APPN la plus pratiquée, puisqu'en 1989, 5,5 %<br />

de l'ensemble de la population française était pratiquant régulier et 9,8 % (soit environ<br />

5,5 millions) pratiquant occasionnel. D'ailleurs, une donnée statistique un peu plus récente (FFS<br />

1993) viendrait corroborer cette remarque ; la proportion <strong>des</strong> femmes licenciées est en légère<br />

augmentation (17,57 %), mais surtout cette proportion passe à 32 % <strong>des</strong> cartes d'initiation.<br />

Cette carte est une facilité d'accueil : elle permet de bénéficier de l'assurance fédérale pendant<br />

la période transitoire de l'initiation, ce qui laisse un délai de réflexion avant de prendre une<br />

licence, dont le prix est assez élevé. Pour 1993, les clubs de la FFS ont ainsi accueilli et<br />

encadré 4 350 personnes intéressées par la spéléologie (soit la moitié <strong>des</strong> effectifs licenciés),<br />

dont une proportion élevée de femmes.<br />

Pour approfondir nos recherches, nous avons considéré dans l'échantillon représentatif,<br />

extrait du fichier <strong>des</strong> licenciés, les informations que nous avons concernant le type de membre.<br />

Cette information renvoie à <strong>des</strong> différences dans le montant de la cotisation due à la FFS, qui<br />

distingue <strong>des</strong> membres individuels, <strong>des</strong> familles et <strong>des</strong> jeunes. Par sexe, la répartition suivant le<br />

type d'adhésion est la suivante :<br />

sur 835 hommes :<br />

749 membres "individuels", soit 89,7% <strong>des</strong> hommes<br />

44 membres "famille", soit 5,3%<br />

39 membres "jeunes", soit 4,7%

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