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2.1.B.1. - But et hypothèses :
EXPERIENCE N° 1.B
L'ORIENTATION SOUTERRAINE
AVEC DE JEUNES ENFANTS :
COMPLEMENTS D'EXPERIENCE
A la suite de notre précédente expérience, nous avons entrepris de vérifier notre hypothèse
"cognitiviste", selon laquelle l'aménagement de repères topologiques évidents dans la situation d'orientation
souterraine permettrait à de jeunes enfants de réaliser par eux-mêmes un trajet retour en grotte.
Nos précédents travaux nous avaient amenés à la conclusion que les plans de grotte n'étaient pas
aussi "simples" qu'on le pensait. En fait, du point de vue cognitif, un plan simple n'est pas un plan dépouillé
et abstrait, mais au contraire un plan où figurent des repères topologiques évidents à voir sur le terrain. En
effet, les jeunes enfants, comme tous les débutants y compris adultes, prennent d'abord de tels repères
topologiques. On avait donc supposé que dans notre première expérience, l'absence d'indices topologiques
dans la grotte (ou du moins leur lecture difficile par des débutants) et donc une carte trop abstraite avaient
mis les enfants en situation d'échec. Les difficultés de lecture d'une topographie ont été soulignées lors de
l'expérience suivante avec des enfants de 11 ans, porteurs d'un vécu beaucoup plus important en course
d'orientation, qui avaient été perturbés par les spécificités de la carte d'une cavité souterraine. Nous avons
donc voulu, dans le présent travail, permettre à de jeunes enfants de prélever facilement dans leur parcours
souterrain des repères topologiques, afin de voir comment ceux-ci sont capables de les utiliser pour une
orientation souterraine.
2.1.B.2. - Sujets :
Ce sont 6 enfants participant aux activités de la Maison des Jeunes et de la Culture de Chenôve,
pendant les vacances d'été. Il y a 3 garçons et 3 filles. Leur moyenne d'âge est de 7 ans 4 mois ; ce groupe
est donc plus âgé que le groupe précédent, bien que l'âge d'un seul sujet, supérieur aux autres d'un an, tire la
moyenne vers le haut dans un groupe aussi restreint. Il faudra néanmoins en tenir compte dans
l'interprétation des résultats. Les particularités de ce groupe d'enfants, par rapport aux classes touchées par
la première expérience, tiennent au fait que, pour des raisons de sécurité, nous n'avons plus obtenu
l'autorisation de travailler dans le scolaire à partir du printemps 1996.
L'animation d'un groupe dans une situation de loisir est bien différente de celle d'une classe. Il est
nécessaire de motiver les enfants pour les amener à participer à l'expérience : la veille de la première sortie,
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