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etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

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niveau <strong>des</strong> passerelles avec ce que nous écrivions sur les <strong>motivations</strong> <strong>des</strong> spéléologues au<br />

chapitre 1 (paragraphe 1.3).<br />

3. - MODES ET LIEUX DE PRATIQUE<br />

3.1 - Lieux d'origine et lieux de pratique<br />

3.1.1 - Les données provenant <strong>des</strong> secours<br />

Le fait qu'une partie importante <strong>des</strong> spéléologues habite encore dans les gran<strong>des</strong> villes,<br />

loin <strong>des</strong> lieux de pratique, implique qu'ils sont obligés de se déplacer pour aller sous terre. Pour<br />

les citadins, il peut y avoir <strong>des</strong> formes de pratique adaptées au week-end (forme de proximité,<br />

travail technique en falaise ou en gymnase, recherche <strong>des</strong> massifs les plus accessibles) et de<br />

grands déplacements pour les congés de 3 jours et plus. On peut s'attendre à une certaine<br />

spécialisation <strong>des</strong> massifs karstiques, en fonction de leur proximité <strong>des</strong> centres urbains, de la<br />

facilité d'accès (route, voies ferrées, marche d'approche sur place). Le massif du Jura en est<br />

une illustration : c'est la zone karstique importante la plus proche du nord et de l'est de la<br />

France, voire de la Belgique et de l'Allemagne. Le massif est donc très fréquenté et la spéléo-<br />

logie y a <strong>des</strong> retombées économiques importantes. En revanche, cette fréquentation intense a<br />

aussi <strong>des</strong> versants négatifs : la fermeture de certaines cavités du fait <strong>des</strong> tensions avec la po-<br />

pulation locale, une augmentation <strong>des</strong> risques d'accidents. En effet, les analyses de J. C.<br />

FRACHON (1993), sur Les sauvetages spéléologiques en France, de 1980 à 1989, montrent<br />

clairement que la Franche Comté est la région de France où les accidents spéléologiques sont<br />

les plus fréquents (le nombre d'accidents est rapporté à la superficie de la région, pour compa-<br />

rer <strong>des</strong> régions dont la superficie varie du simple au triple). Les départements où les accidents<br />

sont les plus nombreux sont le Doubs (40 interventions, qui peuvent concerner une ou plusieurs<br />

personnes secourues), les Alpes Maritimes (35, dont plus de la moitié en canyon), les Pyrénées<br />

Atlantiques (30), l'Isère (28) et l'Ardèche (24). Ce sont tous <strong>des</strong> départements très karstiques.<br />

D'autre part, on peut comparer cette liste <strong>des</strong> lieux d'accident avec la liste <strong>des</strong> départements<br />

d'origine <strong>des</strong> personnes secourues, pour se rendre compte que les accidentés ne sont pas tous<br />

<strong>des</strong> autochtones, loin s'en faut. Cette liste est la suivante : Paris (51 personnes secourues dans<br />

le délai de 10 ans), la Haute Garonne (40), les Alpes Maritimes (38), le Nord (29), les Bouches<br />

du Rhône (24), comme la Côte d'Or et l'Isère. On trouve encore dans les 14 départements

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