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etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

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coordonne pas ces différents espaces "en un espace général avec ces caractéristiques<br />

: continu, infini, homogène (ie. semblable en tous ses points) et isotrope (ie.1 semblable<br />

dans toutes les directions)" (NOT 1978, p. 128)<br />

- stade 2 (de 4 à 6 ou 7 ans) : l'enfant devient capable d'établir une<br />

correspondance logique <strong>des</strong> objets entre eux, une tentative de correspondance spatiale,<br />

mais pas de système de coordonnées par multiplication <strong>des</strong> relations d'ordre et de<br />

distance entre les objets sur les 3 dimensions. Dans la reproduction d'un modèle, seront<br />

transposés certains objets et certaines de leurs relations spatiales, mais sans<br />

généralisation ni notion d'échelle<br />

- stade 3 (de 7 à 10 ou 11 ans) : l'enfant est capable de construire un système<br />

de coordonnées par les orientations gauche/droite, devant/derrière, mais sans<br />

considération suffisamment systématique <strong>des</strong> distances. L'enfant articule d'abord un<br />

espace géométrique, puis petit à petit un espace géographique, dans lequel <strong>des</strong> points<br />

distants sont reliés en réseau sur la base d'opérations réversibles et composables entre<br />

elles<br />

- au stade 4 (vers 11 à 12 ans) s'achève le système dans toutes ses<br />

dimensions. L'enfant devient alors seulement capable de relever lui-même le plan d'un<br />

déplacement. Il peut aborder la construction de l'espace cosmique, qui exige souvent<br />

une rupture totale avec <strong>des</strong> schèmes empiriques. La porte lui est ouverte pour les<br />

"raisonnements mathématiques qui, abandonnant toute référence à une quelconque<br />

représentation imagée, définissent les espaces qu'ils étudient par un système d'axiomes<br />

fonctionnant à titre d'hypothèse, formulées et traitées sans aucune référence au réel" (L.<br />

NOT 1978, p. 127).<br />

PIAGET et all. donnent donc, sur une base expérimentale, le détail <strong>des</strong><br />

processus intégratifs qui mènent vers la capacité à se représenter l'espace, et plus<br />

concrètement à fabriquer <strong>des</strong> cartes, révélatrice d'un état d'achèvement de<br />

l'appréhension de l'espace. Ceux-ci concernent au premier chef ceux qui s'intéressent<br />

aux notions d'espace pratique dans le domaine <strong>des</strong> APS, la capacité à lever un plan<br />

<strong>des</strong>criptif. Ceci n'est guère possible avant 11 ou 12 ans. Mais comme le relèvent<br />

BLADES et SPENCER (1989), on ne demande pas ce type d'opération à <strong>des</strong> débutants<br />

en orientation, pas plus qu'on ne commence la spéléologie par le relevé topographique<br />

d'une cavité. Avant d'arriver au stade formel, l'enfant n'est pas inactif, puisque c'est son<br />

activité même qui lui permettra d'atteindre la coordination entre toutes les opérations. Il<br />

est donc utile, voire nécessaire, d'amener l'enfant à se déplacer, à regarder autour de<br />

lui, à prendre <strong>des</strong> repères (à coordonner les objets entre eux), puis à mettre ces objets<br />

en relation, à mémoriser un parcours, etc... L'enfant peut faire bien <strong>des</strong> choses, dans le<br />

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