Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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0 France, reconnais ton aveugle démence !
Où donc est aujourd'hui la foi de tes aïeux?
Des fils de Mahomet tu chéris l'alliance
Et ton bras combat avec eux !
L'Anté-Christ vient à nous, et c'est loi qui le guides !
Ennemi de la Croix, il apporte avec lui
La mort et le martyre à nos pieux Druides
Et tu lui prêtes ton appui !
Est-ce un songe trompeur ! Les vieux Gaulois, nos pères,
Accordaient peu, dit-on, à la nuit, au sommeil ;
Mais vous, contre moi seule et vos malheureux frères
Actifs et toujours en éveil,
Vous dormez, ô Français, vous fermez la paupière,
Et vous ne voyez pas s'avancer le Croissant,
Comme un oiseau de proie ouvrant sa large serre
Pour étreindre notre Occident !
Nec fera, si non sit dispar natura, niovetur
In frauclom visa; per sua lustra fera:.
Parcitc Christiadis : Arabas agitatc calervas,
Et iugulate feros ense féroce Getas.
Hi semper spernunt CUristum, Christiquc clientes,
Et mine Hungarium, Danubiumquc premunt:
Teutonicoque lari lacrirqas, et vincla minantur,
Et dare mox sperant jura superba mari:
Que pater Oceanus Uamekéia litora puisât,
Et ferit Armorici spuraca saxa jugi :
Et quatit undisono Dryadem Uutupinida; telo,
Et virides niveis Orcades ambit aquis :
Occiduisque rolas solares excipit undis,
Et tepido roseum tingit in amne jubar.
Qua; stolidas vecors cepit demenlia mentes,
Quô fùgit prisca: Relligionis amor ?
Diligilis Turcas, et feedum fœdus amatis,
Augetis validas et Mahumetis opes:
Inque pios Druidasdeducitis Aiitichristum,
Sanguine Tisiphoues ex Aeheronto satum ;