Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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de France, qui le remplaça en 1893, résida r à partir de
1597 jusqu'à l'époque de son décès (1627).'N'ayant pas
trouvé les revenus de son bénéfice suffisants pour s'astreindre
à la résidence dans l'état où ils étaient, il avait
sollicité et obtenu du Saint-Siège, avant de venir'se fixer
à Aire, l'adjonction à la prévôté d'une "prébende ? du
nombre des quatorze, indépendamment de celle qui y
avait.été annexée depuis longtemps, mais sâns'queTon
sache à quelle époque. Deux autres prébendes, de €apèllebrouçk
et de l'Âuverdrach, furent encore'réunies'ultérieurement
à la prévôté poùV eh augmenter les revenus
(1). L'obligation delà résidence n'en devint d'ailleurs
que plus forte ; les chanoines, ; de concert avec l'évêque
de S'-Omer, faisaient impitoyablement arrêter, entre^fes
mains de leurs receveurs, les fruits de la prévôté chaque
fois que le 'titulaire outrepassait, sans excuse iégrtime,
dans le cours d'une année, les trois'mois d'absence tolérés
par les conciles de Trente et de Cambrai (â).
'A. l'exception des chapitres généraux'(3),'où il devait
comparaître ou faire exposer les motifs de son absence,
'et où il occupait la place la plus honorable, le Prévôt
'n'avait ni séance ni Voix délibèrative dans lès 'assemblées
"capitulaires. Lorsque les titulaires étaient en même temps
'chanoines '(4), ils étaient, en droit, à raison de cette dernière
qualité, d'assister aux'assemblées capitulaires, mais
'sans aucune prééminence, et seulement suivant leur rang
(1) Au commencement du XVIII e siècle, la prévôté d'Aire valait
annuellement de 7,000 à 8,000 livres, d'après le factum pour lé Chapitre
contre le prévôt F oi * de la Barre, cité ci-dessus.
(2) V. les reg. aux actes, aux années 1682, 1690 et 1694.
(3) Pour les chapitres généraux, voir au ! § VI', ci-Sfessoùs.
(4) Il en fut toujours nécessairement ainsi du moment qu'une ou
plusieurs prébendes furent réunies à la prévoie; '