Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

— 87 —
« soy en aidier à l'armée, que MDS. fait mectre sus sur les
« frontières de Calaix, pour résister aux entreprinses que font
« journellement les Angloix sur les subgetz de MDS. » En
« môme temps Philippe ne voulant pas se priver des services
« d'un serviteur aussi zélé, faisait défendre à MS. de Bouchain
« l'ouvre de fait, et de non touchier aux personnes de mess.
« Jehan le Bastard et Morelet de Renty, frère, et autres leurs
« parents et amis, à cause de certaine hayne qu'ilz ont nar
« guières esmeue entre eux. » (Voy. les coutumes d'Estaires,
« mém. de la Soc. des Sciences de Lille, t. II, 2 e série, p. 132,
« note 2 e ). — En 1459, Morelet de Renty reste pendant tronte
« six jours à Boulogne, avec un certain nombre d'archers du
« corps du duc, afin de résister « aux entreprinses que sou-
« loient, naguères, faire aucuns de la garnison de Calais sur
« les subgetz d'icellui S. de ses pais de Boullonnois, Flandres,
« Artois, et autres prouchains voysins du pais d'Angleterre. »
«-oooSfMœaxxaooo-»
— Joignons ici quelques notes nouvellement recueillies
soit, dans divers historiens, chroniqueurs ou généalogistes,
soit dans des titres de famille.
Le château de Renty, avons-nous dit, n'était plus qu'une
ruine dès le XVII e siècle. Déjà vers le milieu du XIV e , la maison
de Renty était tombée en quenouille et s'était éteinte dans sa
branche aînée par le mariage d'Isabeau de Renty avec Guillaume
de Croy dans les mains duquel passèrent alors, avec
le château, les terres do Renty, de Fauquemberg.etc.
Page 14, ligne 10.
On lit dans l'histoire de la maison de Béthune par Duchesne,
chapitre des cris de guerre, p. 50, que le cri de la maison de
Renty était son nom même, comme l'usage en existait dans