Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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En 1360, deux sols parisis de rente furent donnés à la
bourse ou aumogne c'u Marchant par Pierre de Wiquète,
sire de Raisse et châtelain d'Orchies (1). Cette bourse,
qui a été augmentée par des legs pieux à diverses époques
(2), parait avoir eu principalement pour objet la rétribution
quotidienne d'un denier parisis à chacun des
membres du clergé de la Collégiale, tant du haut que du
bas chœur, qui assistait aux matines et au De profundis
récité à la suite.
On conserve, sauf quelques lacunes, les comptes de la
bourse du Marchant rendus de 1491 à 1629 (3). Tous ces
comptes contiennent un article de mises pour les distributions
du denier aux matines ou au De profundis. Dans
chaque compte, la somme payée pour l'année à chacun
des membres du clergé de la Collégiale est indiquée
séparément.
Ce n'est qu'à partir de 1S58, qu'il est dit explicitement
dans les comptes que la distribution consistait en un
plonc (4). Jusque là, les comptables s'étaient bornés 5
intituler l'article des'dépenses effectuées pour les matines,
de cette manière ou de toute autre équivalente :
« Mises faides par le recepveur pour les distribucions cotidianes
faictes aux personnes du collège venons à matines,
de ung denier chacun jour et à chacune personne. » Mais
il n'en est pas moins certain que celte distribution avait
déjà lieu en méreaux depuis longtemps, et tout au plus
(1) Arch. du Chapitre ; liasse cotée n° 237.
(2) Obilus primœcœ œtatis.
(3) Arch. du Chapitre; liasses cotées G tV" 2, 3, 4, 6 et 13.
(4) « Mises pour le distribution du plonc des mntinnes, valissant
1 d. parisis, distribuez a tout le collège ung an entier commenchnnt
au premier jour de juillet xv c Iviij, jusques a pareil jour xv c lix,
comme il s'ensuit... »