Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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en arrivant, il avait été rebâti presque en entier par le
voyageur Louis Hennequin qui en fut le gardien au XVII 0
siècle (vers '1690) ; ce couvent fut supprimé par la loi du
12 juin 1792, qui désigna à ses pieux habitants la maison
de Lens comme lieu de retraite ; il a été totalement démoli
depuis vingt-cinq ans ; de ses débris on a reconstruit
plusieurs maisons particulières et une partie de la
maison curiale.
On conserve dans cette commune quelques restes d'archives,
quelques registres de catholicité assez anciens et
assez bien tenus; le premier acte de baptême remonte à l'année
1649, les actes de décès ne sont pas antérieurs à 1693,
et ceux des fiançailles ou de mariage portent la date de
1695; on y voit des noms de familles connues et encore
existantes (1 ). Nous avons sous les yeux un registre des or-
(1) Parmi ces familles nous avons remarqué les suivantes : Lourdel,
— Ducrocq , — Gressier, — Magniez , — Guillain , —Fournier, —
Lemoine, — Grare, — Dumont, — De Beaussart, — Rambure , —
Darras , — De Magny, — Briche .. — Baudelle , — Fenetz, — De
Beaufort, — De Bryas du Cauroy, — Vaillant, — De Bryas du Val-
Tencheux, —De Clatre,— Iloren,—Verbier, — Lansquesing fsicj,—
Dewismes, — Payen, — De La Bucquière, — Bucaille, — Dussaussois,
— Douriez. — Duquesnoy,—Thubeauville,—Enlart, — Lesergeant,
— Blandespierre, — Delattre, etc., etc.
L'acte de mariage le plus ancien est celui de messire Christophe-
François do Lattre, chevalier seigneur d'Ayette, diocèse d'Arras, avec
Marianne-Françoise de Bryas (1693).
Les actes de l'état civil ou registres de catholicité de la paroisse
de Renty commençant en 1649, sont écrits en Français jusqu'au 19
octobre 1654 ; après, pendant quelques années, jusqu'en 1669, ils
sont en latin, puis encore en français.
A la date du 22 septembre 1660, on y trouve un règlement de l'archidiacre
de Boulogne (Maquet), exigeant que l'acte de baptême des
enfants porte l'indication du jour de la naissance, celle du baptême,
avec la qualité ou la condition du parrain et de la marraine,
leur demeure et loin-signature ainsi que celle du curé.
[-o môme archidiacre écrit en 1664, dans une nouvelle visite : Ego