Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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tum Virgo, oratio Concède nos. Post decessum vero fundatoris
incipiet chorista, loco predicte antiphonse Ave
Regina, De profundis submissâ voce, cum precibus et
oratione dicendâ a sacerdote (1). »
En conformité des intentions du fondateur, chaque chanoine
présent à la procession, dignitaire ou non, avait
droit à deux deniers, sauf le Prévôt, qui en touchait quatre
; les membres du clergé inférieur, depuis les prébendulés,
chapelains et vicaires, jusqu'aux enfants de chœur,
avaient droit chacun à un denier.
Dès au moins 1484, pour constater les présences à
cette procession hebdomadaire, des plombs spéciaux d'un
et de deux deniers étaient distribués aux assistants, dans
la grande nef, devant le crucifix, par le receveur des
obits, qui était ordinairement un chanoine ou un chapelain.
Il est fait mention de ces plombs et de leur rachat
par le receveur dans les comptes des obits et des nouvelles
fondations, de 1484 à 1637 (2). A partir de cette
dernière année, jusqu'en 1675, on ne possède que des
renseignements incomplets sur les ressources de la bourse
des obits, fort affaiblies par le fait des guerres, ainsi que
sur le détail de ses dépenses. Mais en 1675, quand cette
bourse fut réorganisée et que ses obligations purent être
remises en rapport avec ce qui lui restait de revenus
par l'évêque de S'-Omer (3), les distributions de la procession
du Vendredi avaient complètement cessé depuis
longtemps, faute de recouvrement des rentes qui leur
avaient été affectées. 11 ne fut pas question de rétablir
ces distributions.
(1) Obitus primœvœ œtatis, f° 55.
(2) Arch. du Chapitre ; liasses cotées n°' 164, 260, 265, etc.
(3) Arch. du Chapitre; comptes de la bourse des obits, de 1675
et des années suivantes.
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