Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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12° Enfin, un certain nombre de lettres,.poésie?, épitaphes,
diplômes et autres pièces, tant autographes que
copies, ayant, trait pour la plupart aux fonctions que
remplissait Antoine,de Beaulaincourt (]).
Presque tous ces manuscaits (2) sont une bonne fortune
pour l'archéologue, mais les n M % et 7, avec les
documents qui s'y rattachent, peuvent seuls fournir
quelques matériaux à l'historien.; encore le second n'estij
qu'une Odyssée toute personnelle. : il n'en est pas de
même du premier, qui donne sur les blessur.es, la mort
et le tombeau du duc de Charles, à Nancy, ainsi que sur
la translation de ses restes à Luxembourg, une foule de
détails inédits (3).
Quant au style, il est froid et sec plutôt que concis.
L'auteur, qui tient avant.tout à se montrer exact et
n'oublie rien de ce qu'il a vu, dit ou fait, semble ignorer
les motifs qui entraînent le milieu dans lequel il se
trouve placé. Ainsi,.nulle réflexion sur la conduite de la
duchesse Christine et du comte de Vaudemont, régents
de Lorraine pendant la minorité du jeune Charles III,
lorsqu'il les voit quitter précipitamment Nancy à l'approche
des commissaires impériaux ; nulle remarque sur les
procédés équivoques du héraut Normandie et les mesures
violentes du gouverneur de Doullens : il se borne àcons-
(1) Entre autres une leçon des épitaphes de Nicolas d'Anjou et
de René II, ducs de Lorraine, qui m'a permis de rectifier les textes
donnés par Lionnois et Dom Calmet; des fragments généalogiques,
un extrait du cérémonial de l'ordre de la Toison-d'Or et l'enquête
relative à. la prébende de sainte Vaudru.
(2) Toutes les pièces dont je n'indique pas l'origine font partie
des archives du comte de Maries.
(3) Une copie des N 0 ' 2 et 7 existe aux archives du royaume à
Bruxelles, suivant le témoignage de M. Gachard, qui dirige ce vaste
dépôt avec une remarquable supériorité.