Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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vait faire sans en avoir obtenu l'agrément de Messieurs
du Chapitre, il devait quitter cette maison (1).
Le 29 mai 1749, sur le désir qu'en avait témoigné
le Chapitre de S'-Omer, les chanoines d'Aire firent délivrer
à leurs confrères audomarois la déclaration ci-après,
dans laquelle se trouve nettement définie la position que
les vicaires occupaient à cette époque dans notre Collégiale
:
« Nous, Doyen, Chanoines, etc., certifions à tous qu'il
appartiendra que nous avons dans notre église des chapelains
qui sont aussi vicaires, et d'autres qui sont vicaires
seulement, et qu'il est notoire et certain qu'aucun d'eux ne
participe aux revenus d'aucune fondation de prébendes ou
canonicats; que les chapelains vicaires ont leurs revenus
particuliersattachésetannexés à leur fondation dechapelle,
et qu'en leur qualité de vicaires ils sont payés d'une masse
commune dirigée par le Chapitre, tous autant qu'ils sont
de vicaires ; qu'ils participent aussi tous également aux revenus
des obits, funérailles et autres casuels de notre
église ; que les uns ni les autres ne peuvent s'absenter
sans congé et licence du Chapitre, si ce n'est pour cause
de maladie, qu'ils sont obligés de faire constater dans
les assemblées qui se tiennent chaque premier jour des
mois de l'année, qu'on nomme chapitre spirituel ; de
plus, que le susdit Chapitre est en saisine et possession
immémoriale d'employer au profit de la fabrique de son
église les revenus des susdites chapelles lorsque les titulaires
sont absents au-delà de trois mois par an, en laissant
à ladite masse commune, dirigée par le Chapitre,
les gages journaliers qu'ils reçoivent comme vicaires,
pour chaque absence d'office ; et que tous les susdits
(1) Reg. aux actes, t. XI et XII.