Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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les besoins de l'État, la réforme des abus, l'établissement d un
ordre fixe et durable dans toutes les parties de l'administration,
la prospérité générale du Royaume et le bien de
tous et de chacun des sujets de Sa Majesté. » (4).
Le 45 juin, les Chanoines décidaient de faire compter
aux magistrats municipaux une somme de 4,500 livres,
pour subvenir à la nécessité publique actuelle ; et le 8 août
suivant, ils accordaient unanimement aux chefs des Volontaires
nationaux une somme de 200 livres, pour l'achat
d'un drapeau et de quatre tambours (2).
Le 9 novembre de la même année 4789, deux orfèvres
de la ville furent désignés par le Chapitre pour faire
l'inventaire des objets d'or et d'argent de l'église, « conformément
à la lettre du Roi. » Cet inventaire eut lieu
pardevant notaires le 24 novembre, et tout ce qui y fut
porté comme pouvant être aliéné fut envoyé ultérieurement
à la Monnaie de Paris, en exécution d'une délibération
capitulaire du 24 décembre (3). Les Chanoines
étaient occupés à la même époque à faire dresser une
déclaration de tous les biens mobiliers et immobiliers de
la Collégiale, conformément au décret de l'Assemblée nationale
du 43 novembre. Ils autorisèrent leur secrétaire,
le 24 février 4790, à signer cette déclaration, dont ils
tirent remettre à la, municipalité une copie collationnée,
pour être transmise à l'Assemblée nationale (4).
Peu de mois après, on vit les Chanoines, le I er juin
4790, souscrire pour une somme de cent livres aux frais
de la confédération patriotique des gardes nationales (5).
(1) Reg. aux actes, tome XIII.
(2) Ibid
(3) Ibid.
(4) Ibid.
(5) Ibid.