Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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la maison de ce nom. Guillaume a, en outre, inséré
dans son œuvre, un grand nombre de bulles, de
chartes et de diplômes, qui, comme on le sait, sont
toujours les documents les plus précieux et les plus
authentiques en matière d'histoire.
L'ensemble du récit représente les religieux
d'Andres dans de bons rapports avec la noblesse du
pays de Guînes. Les comtes de ce nom , leurs pairs et
leurs barons tenaient à jouir du droit de sépulture qui
leur avait été accordé dans l'église abbatiale. Il est
vrai que ces nobles familles avaient plus ou moins
contribué à la fondation du monastère. Les religieux
comptaient, parmi leurs principaux bienfaiteurs ,
Sainte-Ide, comtesse de Boulogne, Arnould d'Ardres,
Hermar de Campagne , Hugues de Surques, les
maisons de Balinghem et de Bresmes ; Lambert de
Tournehem, Guillaume d'Audinghem , Geofroy de
Brédenarde, Bauduin d'Audruick, Gérard de Bournonville,
Guillaume de Hames, Gui d'Alembon, et
plusieurs membres de l'illustre famille de Fiennes,
dont l'un, du nom de Guarin, prit l'habit religieux à
Andres et y fonda une hôtellerie. Le comté de Guînes
renfermait plusieurs autres établissements monastiques
qui devaient leur origine à la libéralité des
seigneurs de la contrée, et à celle de la noblesse du
Boulonnais : tels que, les abbayes de Notre-Dame de
Capelle, de Licques, de Beaulieu, de Saint-Léonard
de Guincs, la prévôté d'Ardres, les maladreries de
Lostebarne et d'Eperlecques, l'hôpital de St-Inglevert.