Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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Henri II, essaya de rapprocher les deux souverains. Sa
Sainteté chargea le cardinal d'Angleterre (Edmond de
Poole), son légat à lalere et neveu d'Edouard IV, le même
qui, dit-on, ainsi que milord Cortnay, avait aspiré
à la main de Marie (1), de tenter quelques démarches
dont le résultat ne fut pas heureux, malgré les dispositions
favorables du Roi de France qui, dans cette circonstance,
surtout, se laissait loyalement guider, par l'intérêt
de ses sujets.
Le printemps ralluma la guerre, l'armée française
campée aux alentours de Saint-Quenlin, de Laon et de
Mézières, pénétra par trois points à la fois dans les terres
dépendantes des ^domaines de l'Empereur ; le corps de
troupes du connétable, le plus considérable de tous,
feignant d'aller assiéger Avesnes, prit le chemin de
Maubert-Fontaine, petit village entre Rocroy et Marienbourg;
celui du prince de la Roche-sur-Yon passa la
Somme et arriva en Artois ; celui du duc de Nevers s'enfonça
dans les Ardennes, où. il ne tarda pas à s'emparer
des châteaux d'Agimont, de Bouvines, de Dinan et de
Beaurain, sur les confins du pays de Liège, tandis que le
prince de la Roche-sur-Yon , dit le chroniqueur, « avec
« sa petite armée bien fournie de vaillants soldats, fesait
« trembler, non seulement les plus fortes villes, ains'
« toute la Flandre, sans qu'elle osât dresser amas et
« mettre sus gens de guerre, pour empêcher qu'il ne
« brulast et ruinast la plus grande partie de l'Artois et
« lieux circonvoisins (2).
élevé sur la chaire de Saint-Pierre, le 8 février 1550, mourut le 23
mars 1555.—Voiries détails biographiques sur ce pape qui, en général,
fut peu regretté.
(1) Mezeray, t. II. p. 1088, lig. 33.
(2) Babutin. — Mezerai. — fiarnier et autres.