Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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comme dans les réunions capitulaires, les Chanoines ne
reconnaissaient entre eux d'autres titres à la préséance
que les dignité, l'ancienneté d'installation et les degrés
dans les ordres.
Les Chanoines étaient institués pour célébrer les louanges
du Seigneur. Us n'étaient pas tous obligés d'être
prêtres, mais ils finissaient presque tous par le devenir.
La prêtrise n'était exigée que pour les six prébendes
dites du Prince (1) et pour celles de l'Audouëre et de
S'-V-enant (2).
Toutes les prébendes étaient à la collation du Prévôt,
à l'exception de celle de S'-Venant, qui était tour à tour
conférée, quand elle venait à vaquer, une fois par le
Prévôt, et la fois suivante par le Chapitre lui-même (3).
Une autre exception s'établit dans le XVI e ou le XVII"
siècle, en faveur des gradués, pour ceux de ces bénéfices
qui devenaient vacants pendant les mois de rigueur.
On remarque aussi qu'après 1676, lorsque la ville d'Aire
fut définitivement tombée au pouvoir de la France, les
un accommodement à l'amiable, par lequel la perception du droit
des nataux fut confirmée aux Chanoines des Quatorze.
L'acte de cet accommodement, daté du 12 janvier 1445 (v. s.),
existe dans les archives du Chapitre, sous la cote n° 564. On y lit
au dos la mention suivante, mise au XVIII e siècle : « Accord entre
Mrs les 14 Chanoines et Mrs les Mayeur et Echevins de la ville
d'Aire, touchant la non-solution des nataux par quelques paroissiens
d'Aire. Cela est perdu; mais cet acte peut prouver qu'en l'an
1445 on s'assembloit en Chapitre pour le propre intérêt de Mrs
des 14. »
(1) Pièces justif.,n° 8.
(2) Bulle du pape Alexandre III, transcrite au f° 167 du Cvllectanea.
(3) Un acte de compromis fut passé à ce sujet, en 1445, entre le
prévôt Jean Quiéret et le Chapitre. (Arcb. du Chap., liasse cotée
n° 432).