26.06.2013 Views

Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

— 160 —<br />

avait chosies pour tenir ces fiefs étaient toutes conçues<br />

<strong>sur</strong> le même plan. Les renseignements qu'elles renferment<br />

présentent trop d'intérêt dans leurs détails pour<br />

sentant entrait par le grand portail du chœur, saluait le prévôt ou<br />

celui qui officiait à la place de ce dignitaire, et allait ensuite placer<br />

la lance <strong>sur</strong> l'aulei, où il la laissait. On trouve dans un dénombrement<br />

remontant à l'année 1400 (pièce justificative n° 31), des traces<br />

de cette cérémonie, que l'on appelait Vhommage de la lance, et h<br />

laquelle les chanoines tenaient beaucoup. En 1691, le titulaire du<br />

fief, qui était le sieur Fautrel, bailli de l'abbaye de Ham-lez-Lillers,<br />

proposa au Chapitre le rachat de l'hommage annuel. Mais les Chanoines<br />

rejetèrent cette proposition en alléguant qu'elle n'avait rien<br />

de raisonnable. On est tenté de se demander, aujourd'hui, de quel<br />

cété pouvait être la raison dans cette affaire.<br />

Le fief de Franche-Sergentise se composait d'une me<strong>sur</strong>e de<br />

terre située à Tressennes, près du marais de Lambres, dans la prairie<br />

dite des Six Chanoines du Prince.<br />

Le fief du Hanel contenait trois me<strong>sur</strong>es de prés, situés entre<br />

Giominghem et le château de Mametz.<br />

Le fief de Beaulieu, était dans la ville d'Aire, à l'endroit de l'entrée<br />

de la Lys, et contenait environ deux me<strong>sur</strong>es de terres comprises<br />

entre la rivière et le rempart. L'héritage féodal de Beaulieu appartenait,<br />

depuis 1628; aux Religieuses Pénitentes, qui l'avaient acquis<br />

pour y bâtir leur église et leur couvent. Le Chapitre avait donné<br />

son consentement à la vente et à l'amortissement, aux conditions<br />

suivantes, savoir : 1° que les religieuses continueraient à payer les<br />

rentes foncières dues par l'héritage ; 2° qu'elles fourniraient homme<br />

vivant et mourant, et acquitteraient à chaque mutation les droits de<br />

relief et de cambellage ; 3° qu'elles payeraient aux Chanoines une<br />

rente annuelle de 30 sols, pour indemnité des droits seigneuriaux<br />

éventuels qui leur échappaient désormais, par suite delà destination<br />

nouvelle de l'héritage ; 4° que la verrière maltresse ou principale<br />

de l'église des religieuses serait aux armes de Messieurs du Chapitre,<br />

comme seigneurs fonciers et patrons; 5° que les religieuses<br />

fourniraient annuellement, par reconnaissance, le jour de saint Jacques-le-Majeur,<br />

un chapel de fleurs, que leur père syndic viendrait<br />

offrir <strong>sur</strong> la table ou serait exposé le chef du saint, en déclarant la<br />

cause de l'offrande au maître de fabrique de la Collégiale, qui devait<br />

assister à cette cérémonie, et en faire son rapport au Chapitre.<br />

Le fief des Béguines, ainsi appelé parce que les biens en avaient<br />

été incorporés au couvent de ces religieuses, consistait en un ma-

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!