Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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de ceux en usage parmi le personnel attaché au service
de la Collégiale, mais il ne fut plus porté désormais que
par un clerc subalterne, révocable à la volonté du Chapitre,
et nommé par celui-ci sur la présentation du Trésorier.
Par un acte passé le 29 novembre 1836 entre le Chapitre
et le Trésorier Jean Lambert, et qui reçut la sanction
de l'autorité apostolique, celui-ci s'obligea, pour lui
et ses successeurs, à abandonner en faveur de la fabrique
de la Collégiale les bénéfices attachés à la dignité de
Trésorier. Lambert contracta cet engagement à la condition
de n'avoir plus à pourvoir à la fourniture des objets
de consommation nécessaires au culte, et d'être exonéré
de diverses charges d'un ordre inférieur, telles que la
garde de l'église, etc., qui étaient restées inhérentes à
ses fonctions. Il fut en outre réglé que le Trésorier garderait
le même rang que précédemment, quant à la
séance dans le chœur et les assemblées capitulaires, et
qu'il continuerait à porter la verge blanche dans les processions
(1}.
Par l'acte de 4536, la dignité de Trésorier était
devenue presque entièrement honorifique, et ses attributions
se trouvaient également réduites à fort peu de
chose. Le titulaire continua néanmoins, jusqu'à l'époque
de la Révolution, à présenter à quelques emplois subalternes,
comme ceux de coustre et de clocheman. 11 était
de plus chargé de porter la relique de la Vraie Croix
aux funérailles des dignitaires, des Chanoines et des-habitués
du chœur. Dans le cas d'absence ou d'empêchement
légitime, il pouvait déléguer à sa place un Chanoine
aux funérailles des Chanoines, et un habitué prêtre à
celles des habitués (2).
(1) Manuscrit des Origines de la ville d'Aire.
(2) Reg. aux actes, 26 janvier 1735.