Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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qu'il soit possible de songer à substituer ici une analyse
au texte même de l'une d'elles, que nous nous bornons
à copier :
« A. tous ceux qui ces présentes lettres verront et orront,
nous, Jehans de Rue, doyen de l'église sainct Pierre
d'Ayre, et le capitle de ce meisme lieu, salut en nostre
Seigneur. Comme nous, en nostre chapitre général faict
* lendemain de la feste sainct Pierre et sainct Pol l'an de
grâce mil trois cens et vingtrois, euissiens avisé que pour
pluisieurs fais et cas plusieurs de fourfaictures que souvent
escheent et poeut escheir es terres de led. église, et
nous ayons quatre hommes de fief de led. église, et
ayons oub tant eus que leurs devantiers de grande ancienneté;
c'est asscavoir le seig r de Blessel, Jehan de
Biennes, Jacquemart du Ros et Jehan dit le Pottier, li-
noir ot héritage tenant, au midi, au couvent, et s'étendant vers le
nord jusqu'aux murs de la ville.
Un autre fief, dont nous ignorons le nom, et qui est justement celui
dont nous rapportons au-dessus de ces lignes le titre de création,
était situé sur le territoire de Crecques, et contenait sept quartiers
et dix-neuf verges de terre.
Le dénombrement de 1657, d'où sont tirés la plupart des détails
qui précèdent, ne parle que des sept fiefs dont il vient d'être question
; il ne dit rien des deux autres, qui sont connus dans les titres
du Chapitre sous le nom de fiefs de la verge. Les individus qui desservaient,
soit comme propriétaires, soit comme procureurs, ces
deux derniers fiets, étaient appelés hommes de fief h verge, parce
qu'ils portaient une verge dans l'exercice de leurs fonctions. Us
étaient employés de préférence aux autres fieffés, pour les devoirs
de justico, et ils finirent, comme on l'a vu. par fonctionner à l'exclusion
des autres. Ces deux officiers, aux jours de fêtes solennelles, devaient
assister à l'office divin, dans le chœur, avec les insignes de
leur profession. Dans les processions, ils fermaient en haie, avec le
bailli, le corps du Chapitre. — En 1482, l'un des fiefs do la verge
était possédé par Antoine, bâtard de Bourgogne, seigneur de Bèvres;
les Chanoines consentirent à recevoir, pour desservir le fief au lieu
et place du titulaire, « noble homme Denis de Monnekove » (Reg.
aux actes, tome I").
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