Mémoires 1858 Tome 10 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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pas prêtre, un certain nombre de messes. Ce nombre
variait suivant les exigences de la fondation et l'importance
des revenus affectés à chaque chapellenie. Les messes
étaient déchargées, les unes dans la Collégiale même,
et les autres dans différents établissements religieux situés
à l'intérieur ou à l'extérieur de la ville, dans le ressort
de l'église matrice, c'est-à-dire de la Collégiale.
A moins qu'ils n'eussent privilèges suffisants pour s'en
dispenser, ce qui ne constituait qu'une rare exception,
les chapelains devaient en général résider à Aire,.sous
peine d'être privés des fruits de leur chapellenie, qui
Chapellenie du Salve, fondée ou augmentée par Mahaut, comtesse
d'Artois, en 1320.
Chapellenie de N.-D. de Cercus ou de Sarcus, fondée en 1380,
par Bertrand de Mol, en exécution du testament de Marguerite de
Sarcus, dout il était l'héritier.
Chapellenie de S le -Eutrope, fondée en 1392 dans l'église paroissiale
de S'-Venant. Ce bénéfice, auquel étaient attachés des revenus
importants, était à la présentation du seigneur temporel du bourg
de S'-Venant et à la collation du Chapitre. Le titulaire ne résida à
Aire que fort rarement. Christophe de Beaufort possédait la chapellenie
de S le -Eutrope avant d'être prévôt. Un curé de Lières, le sieur
Caron, en fut pourvu en 1716. Elle fut ensuite conférée en 1740, par
suite de permutation canonique avec le sieur Caron pour un canonicatdes
XIV, à François-Joseph de Parlz de Pressy, qui devint plus
tard évêque de Boulogne, et qui la conserva jusqu'à sa mort (8 octobre
1789).
Chapellenie de St-Antoine, fondée en 1421 par Robert de Liettres.
Chapellenies de la Halle ; elles étaient au nombre de deux et
avaient été fondées en 1428 dans la chapelle de la Halle ou de l'Hôtel-de-Ville,
par les mayeur et échevins. Le droit de présentation à
ces bénéBces appartenait au Magistrat, et celui de collation était
alternativement exercé par le prévôt et par le Chapitre.
11 est encore question, dans le manuscrit des Origines d'Aire, des
chapellenies de N.-D. de Partu, de N.-D. de la Léproserie, de
Fasques, de St-Martin, et des deux chapellenies du Grand Autel,
mais sans indication d'Institution. Ces divers bénéfices existaient en
1463 ; ils sont cités dans un terrier exécuté à cette époque par le
doyen Jacques de la Viefville.