Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Évangile selon Jean
«. . . J’ai ajouté que si tout se passait bien, ils remarqueraient
quelques effets secondaires: par exemple un plus
grand souci et une plus grande estime des autres. Ils ont
accepté la tâche et sont partis» (Conference Report, avril
1971, pp. 106–107).
Discutez de l’application possible des principes de Jean 7:17
à notre vie. Encouragez les élèves à trouver eux-mêmes ce
qui manque à leur témoignage et à essayer de faire la même
expérience de trois mois pour le fortifier.
Jean 8:1–11. Au lieu de condamner les pécheurs avec
pharisaïsme, nous devons montrer l’exemple en essayant
de surmonter nos propres fautes. (20–25 minutes)
Posez devant les élèves une grosse pierre portant l’inscription
«la première pierre». Demandez aux élèves de lire Jean 8:1–11
en se demandant comment une pierre de ce genre a sa place
dans l’histoire. Posez les questions suivantes:
• Qu’a dit le Seigneur sur le fait de lancer la première pierre?
• Qu’est-ce que le Seigneur essayait d’enseigner dans ces
versets?
• Pourquoi le pharisaïsme est-il un péché très dangereux?
• Comment pouvons-nous éviter le pharisaïsme?
• Comment le fait de voir une pierre comme celle-ci à côté de
votre lavabo de salle de bain pourrait-elle vous aider?
Donnez à tous les élèves une petite pierre et conseillez-leur de
la mettre dans leur salle de bain. (Laissez la grosse pierre visible
dans la salle de classe pendant environ une semaine pour rappeler
cette leçon.) Conseillez aux élèves d’éviter le péché qui
consiste à juger les autres et à plutôt être un exemple en s’efforçant
constamment de surmonter leurs propres péchés.
Dites aux élèves que le fait de s’abstenir de juger et de critiquer
les autres ne veut pas dire qu’on accepte le péché. Lisez la
déclaration suivante de Spencer W. Kimball, alors membre du
Collège des Douze:
«Bien qu’il aime le pécheur, [Dieu] ‹ne peut considérer le
péché avec le moindre degré d’indulgence› (D&A 1:31).
En tant que pécheurs, nous apprécierons mieux son
amour et sa bonté si une horreur semblable du péché
nous pousse à transformer notre vie par la repentance»
(Le Miracle du pardon, p. 61).
Russell M. Nelson, membre du Collège des Douze, a ajouté:
«J’ai ressenti le désir de vous parler de la tolérance, une
vertu bien nécessaire dans notre monde troublé. Quand
nous parlons de ce sujet, il est nécessaire de préciser tout
de suite qu’il y a une différence entre le substantif
tolérance et le verbe tolérer. La tolérance vertueusement
manifestée envers quelqu’un ne lui donne pas le droit
de faire le mal, pas plus que notre tolérance ne nous
oblige à tolérer ses mauvaises actions. Cette distinction
est fondamentale pour comprendre cette vertu
indispensable» (L’Etoile, juillet 1994, p. 73).
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Demandez aux élèves de relire le verset 11 en recherchant ce
qu’éprouvait Jésus à propos de cette femme et de ses péchés.
Commentez toutes questions qu’ils peuvent avoir sur le besoin
d’aimer son prochain tout en haïssant le péché. Demandez
aux élèves des idées pour le faire et écrivez leurs suggestions
au tableau. Témoignez que Jésus-Christ est notre exemple.
Il a mangé avec les pécheurs, les a fréquentés et les a aimés,
mais il a toujours expliqué sa haine du péché.
Jean 8:31–32. Si nous recherchons et suivons la
vérité, nous nous libérons de l’esclavage du péché
et de l’erreur. (20–25 minutes)
S M T W TH F S
Demandez aux élèves de lire Jean 8:31–32 et de la comparer à
Jean 8:34. Dessinez l’illustration suivante au tableau:
Physique
Spirituel
Mental
Posez les questions suivantes aux élèves:
Social
• Comment le péché nous affecte-t-il physiquement, spirituellement,
socialement et mentalement? (Mettez les réponses au
tableau.)
• Comment la vérité nous libère-t-elle dans chacun des quatre
domaines?
Bruce R. McConkie a écrit au sujet de l’expression «la vérité
vous affranchira»:
«Libre du pouvoir terrible de la fausse doctrine; libre
de l’esclavage des appétits et de la concupiscence; libre
des entraves du péché; libre de tout mal et influence corruptrice
et de tout pouvoir restrictif; libre de continuer
jusqu’à la liberté illimitée que seuls les êtres exaltés goûtent
dans sa plénitude» (Doctrinal New Testament
Commentary, 1:456–457).
Demandez aux élèves si l’un d’entre eux étudie la musique.
(Note: Si vous avez utilisé l’idée pédagogique pour Luc 17:1–10
[p. 95], vous pouvez choisir un talent différent pour cette leçon
de choses.) Si c’est le cas de l’un d’eux, demandez en quoi la
répétition d’un morceau de musique limite-t-elle votre liberté?
(On pourra répondre que l’entraînement peut prendre
beaucoup de temps et risque de ne pas en laisser suffisamment
pour d’autres choses que nous aimerions faire.) Demandez à
un élève qui a une certaine expérience de la musique de jouer
sur un instrument un morceau difficile de votre choix. Posez les
questions suivantes aux élèves:
• Comment l’apprentissage de la musique et l’entraînement à
jouer un morceau donnent-ils de la liberté?