Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Évangile selon Jean
Jean 11. La résurrection de Lazare était la préfiguration de la
mort et de la résurrection de Jésus. (30–35 minutes)
Demandez aux élèves d’imaginer qu’ils ont remonté le temps
de cinq siècles. Posez les questions suivantes:
• Comment expliqueriez-vous à une personne de cette époque
le fonctionnement d’une ampoule électrique? (Demandez à
un ou deux élèves d’essayer.)
• Serait-il plus facile de le démontrer si vous aviez emporté
une lampe de poche avec vous?
• Serait-il plus facile au gens de comprendre la doctrine de la
résurrection s’ils voyaient Lazare revenir à la vie?
Montrez aux élèves que Lazare n’a pas été ressuscité mais
ramené dans la condition mortelle. Cependant, ce miracle
prouve que Jésus a pouvoir sur la mort. Demandez aux
élèves de lire Jean 11:21–26 et posez les questions suivantes:
• Quel principe Jésus essayait-il de transmettre à Marthe?
(Voir vv. 25–26.)
• Que pouvait faire Jésus pour illustrer son pouvoir sur la
mort?
• En quoi le fait que Lazare ait été ramené à la vie est-il
comparable à la résurrection de Jésus-Christ?
• En quoi est-ce différent? (Lazare connaîtrait de nouveau la
mort contrairement à un être ressuscité.)
Lisez la déclaration suivante de Bruce R. McConkie:
«Par la foi, les morts sont parfois ramenés à la vie, ce qui
veut dire que l’esprit est rappelé pour revenir dans
le corps de chair et d’os (3 Néphi 7:19; 19:4; 4 Néphi 5;
1 Rois 17:17–23; Matthieu 9:18–26; Marc 5:21–43;
Luc 7:11–17, 22; 8:41–56; Jean 11:1–46; Actes 9:36–43;
20:9–12). Ces personnes passent deux fois par la mort
naturelle ou physique. En leur temps, tous les hommes
ressusciteront eux aussi de la mort et vivront dans
un état immortel (Alma 11:41; 12:8)» (Mormon Doctrine,
pp. 185–186).
Expliquez aux élèves que le retour à la vie de Lazare sert
de préfiguration à la résurrection du Christ. (Si vous n’avez pas
utilisé l’aide pédagogique de Jean 6 [p. 114], vous pouvez analyser
avec les élèves les préfigurations en tant que symboles
survenant tout au long des Ecritures pour nous instruire à propos
du Sauveur. Lisez et commentez Mosiah 3:15 et Moïse 6:63
avec les élèves.) Distribuez le tableau ci-joint aux élèves, en
laissant vierge la colonne «Ressemblances». Demandez-leur de
lire les Ecritures figurant dans les autres colonnes et de remplir
celle qui est vierge. Lorsqu’ils ont terminé, commentez leurs
découvertes.
Jean 11 Dernière
semaine
Similarités
Jean 11:2 Jean 12:3; 13:5 Référence au lavement des pieds.
Jean 11:4 Jean 13:31 Glorification du Fils de Dieu.
Jean 11:16;
JST, Jean
11:16
Jean 20:24–29 Interrogation de Thomas à propos
de la mort de Jésus.
124
Jean 11:25 Jean 14:6, 19 Témoignage de Jésus qu’il est la
résurrection et la vie.
Jean 11:33 Jean 12:27–28 Référence à Jésus dont l’âme est
troublée.
Jean 11:34 Jean 20:2 Question sur l’endroit où le corps
avait été mis.
Jean 11:36 Jean 14:21–23 Accent porté sur l’amour du Christ.
Jean
11:38–39
Jean 19:41; 20:1 Pierre enlevée du tombeau.
Jean 11:44 Jean 20:5–7 Description des vêtements
funéraires, insistant sur le linge
ou l’étoffe recouvrant le visage.
Jean
11:49–50
Jean 18:13–14 Référence à la prophétie de
Caïphe sur l’expiation du Christ.
Terminez en chantant: «Je sais qu’il vit, mon Rédempteur»
(Cantiques, n° 73).
Jean 12:1–11. Notre plus grande priorité devrait être d’aimer
Dieu. (20–25 minutes)
Apportez en classe l’un de vos cadeaux préférés. Expliquez-en
l’importance et la signification. Posez les questions suivantes
aux élèves:
• Quel a été le meilleur cadeau que vous ayez offert à
quelqu’un que vous aimez?
• Qu’est-ce qui rend ce cadeau que vous avez offert meilleur
que les autres?
Expliquez que souvent la valeur d’un cadeau ne correspond
pas à son prix. Demandez ce qui donne le plus de valeur à un
cadeau. (La pensée et l’amour qui accompagnent le cadeau; la
manière dont ce cadeau honore quelqu’un d’autre ou l’aide à
satisfaire un besoin.)
Demandez aux élèves de lire Jean 12:1–9 en estimant la
valeur du cadeau de Marie. Lisez le passage suivant de
James E. Talmage:
«Oindre d’huile ordinaire la tête d’un invité, c’était lui
faire honneur; lui oindre également les pieds, c’était
montrer une considération extraordinaire et insigne; mais
oindre la tête et les pieds de nard, et en telle abondance,
était un acte d’hommage respectueux rarement rendu
même aux rois. L’acte de Marie était une expression
d’adoration; c’était l’exubérance parfumée d’un cœur
plein de dévotion et d’affection» (Jésus le Christ, p. 554).
Commentez la valeur de l’acte de Marie.
• Pourquoi Judas Iscariot n’était pas aussi sensible que Marie
à la valeur du présent qu’elle faisait?
• Qu’apprenons-nous de ce passage au sujet de Marie?
• Qu’apprenons-nous au sujet de Judas?
• Quelle réaction Jésus a-t-il eue au présent de Marie?
• Quelle était la valeur du présent de Marie?