Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Évangile selon Luc
Lisez Luc 7:36–50 avec vos élèves en commentant les questions
suivantes au fil de votre lecture:
• Quelles étaient les dettes des personnes de la parabole?
(Voir vv. 41–42.)
• En quoi les sentiments de la femme pour le Sauveur étaientils
différents de ceux de Simon?
• Qu’est-ce qui a amené ces deux personnes à traiter Jésus si
différemment?
• En quoi dépendaient-elles toutes les deux du Sauveur?
• Qu’est-ce que la femme a gagné à reconnaître qu’elle dépendait
du Sauveur? (Voir v. 47.)
• Que nous enseigne cet incident sur le pouvoir de Jésus-Christ
de purifier le peuple du péché?
Demandez aux élèves de voir en quoi leur vie ressemble à
celles des personnes de cette histoire et en quoi ce que le
Sauveur dit à la femme peut inspirer l’espoir à chacun d’entre
nous? Lisez les déclarations suivantes ou donnez-en une copie
à chaque élève. Discutez-en en classe.
Ronald E. Poelman, des soixante-dix, a dit:
«Le commencement et l’achèvement du repentir qui mène
au pardon est la foi en Jésus-Christ, qui est l’auteur
et le consommateur de notre foi (voir Moroni 6:4). Notre
foi en lui, en tant que Sauveur et Rédempteur, produit
en nous un chagrin selon Dieu pour nos transgressions,
la douleur, la contrition et la conscience de notre responsabilité
personnelle, qui entraînent un changement
d’attitude. Nous nous tournons alors vers Dieu» (L’Etoile,
janvier 1994, p. 97).
Bruce R. McConkie a écrit au sujet de la femme dans
Luc 7:36–50:
«Tout cela était l’œuvre et le culte d’une femme pieuse et
fidèle qui avait péché mais qui était alors purifiée; elle
était désormais libre du fardeau écrasant de nombreuses
transgressions; elle connaissait une nouveauté de vie
grâce à celui dont elle embrassait alors les pieds et à qui
elle accordait dorénavant tout l’amour mêlé de respect et
de crainte que toute son âme avait le pouvoir d’éprouver.
«Nous devons savoir cela si nous voulons avoir la vision
de ce qui s’est réellement passé en cette occasion sacrée
chez Simon le pharisien. Voilà une femme qui avait péché
mais qui était maintenant pure. Jésus ne va pas lui pardonner
ses péchés. Il l’a déjà fait. Cela s’est produit lorsqu’elle
a cru et a été baptisée en son nom. Lorsqu’elle
s’est repentie de tout son cœur et a engagé sa vie jusqu’au
dernier souffle, à la cause de la vérité. Nous traitons d’une
convertie qui est venue exprimer, avec reconnaissance
et joie, la gratitude de son âme envers celui qui l’a libérée,
libérée dans le passé des chaînes de l’esclavage et de
l’enfer.
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«Simon ne sait rien de tout cela. Il est dans ses péchés,
sans baptême et, comme Nicodème, docteur de la loi
en Israël qui ne savait pas que les hommes peuvent naître
de nouveau, Simon est, dans son état actuel, spirituellement
incapable de concevoir qu’une femme dont l’âme
était autrefois comme la pourpre est dorénavant blanche
comme la neige» (Mortal Messiah, 2:200–201).
Apprenez aux élèves que nous pouvons obtenir le pardon de
nos péchés, si noirs soient-ils, si nous voulons suivre l’exemple
de cette femme et nous repentir sincèrement. Témoignez que
le repentir nous inspire de l’estime et de l’amour pour Jésus.
• Comment cette femme a-t-elle exprimé sa gratitude pour
l’expiation de Jésus-Christ?
• Que pouvons-nous faire pour lui témoigner notre amour?
Concluez en chantant «Merveilleux l’amour» (Cantiques, nº 117).
Demandez aux élèves de dire ce qu’ils pensent de l’expiation
du Sauveur et de décrire ce qu’ils ont ressenti en chantant le
cantique.
Note: Assurez-vous que les élèves ne parviennent pas à la conclusion
qu’il est profitable de pécher pour réussir à aimer
davantage de Sauveur (voir Romains 6:1–2). Les élèves doivent
comprendre l’importance de développer leur amour pour
Jésus en obéissant à ses commandements et en évitant le péché.
Demandez aux élèves d’éviter de pécher mais de savoir que
nous pouvons recevoir le pardon complet de nos péchés, si
nous nous repentons.
Luc 8–9 (voir aussi Matthieu 8–10, 12–14, 16–18; Marc 4–6,
8–9). On peut s’amuser et apprendre en révisant.
(45–50 minutes)
Luc 8–9 contient des histoires que vous avez peut-être déjà
enseignées dans Matthieu et dans Marc. Cette activité vous
servira de révision tout en assurant la continuité dans le
témoignage de Luc.
Disposez les tables et les chaises en cercle ou en ligne. Fixez à
chaque chaise une question inspirante comportant une référence
d’Ecriture tirée des chapitres 8 et 9 de Luc, qui aidera les
élèves à y répondre. Numérotez les questions et donnez à
chaque élève un morceau de papier portant les numéros correspondants
et suffisamment de place pour écrire la réponse à
chaque question. Trouvez des questions qui demandent suffisamment
de réflexion aux élèves pour qu’ils raisonnent, mais
donnez clairement la référence d’Ecriture où se trouve la
réponse afin que les élèves ne perdent pas trop de temps à la
chercher. Prenez des questions comme:
1. Lisez Luc 8:1–3. Que signifie l’expression «prêchant et
annonçant la bonne nouvelle»?
2. Que représente la semence dans la parabole du semeur?
(Voir Luc 8:11.) Comment pouvez-vous semer cette
semence en vous?
3. Lisez Luc 8:22–25. D’après ces versets, quels sentiments des
disciples ont probablement déçu le Sauveur?