Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

• Quelle est la recommandation du Sauveur dans Luc 14:28–32
à propos des conditions à remplir pour être un disciple?
Dites aux élèves que le véritable disciple met le royaume de
Dieu avant tout le reste. Quand il était membre du Collège des
Douze, John Taylor a dit: «Le royaume de Dieu ou rien» (dans
Journal of Discourses, 6:21). Lisez la déclaration suivante de
Neal A. Maxwell, qui était alors commissaire à l’éducation de
l’Eglise:
«De nombreux membres partout dans l’Eglise commencent
à ressentir une certaine urgence. Calmement, mais
avec insistance, ils ressentent: ‹Le temps est venu pour
nous de choisir!› Non seulement Dieu affirme que nous
choisissons pour nous personnellement, mais aussi que
les personnes qui dépendent de nous ou pour qui nous
sommes un point de référence, ont besoin et méritent de
savoir dans quelle direction nous allons. Il n’est pas bon
de prétendre être maître-nageur quand on ne sait pas
nager. Il n’est pas bon de s’ériger en guide quand on
abandonne son poste et qu’on erre avec la foule à la
recherche d’un autre chemin, car il n’existe pas d’autre
chemin, surtout lorsque la voie du monde s’écarte tellement
du chemin étroit et resserré. Non seulement le disciple
doit se tenir en des lieux sacrés, mais doit adopter
des solutions sacrées et ne pas en démordre.
«Bref, les événements de notre époque et la décadence
morale du monde nous ont mis dans la même situation
que celle de nombreux disciples qui suivaient Jésus. Ils
l’ont suivi jusqu’à ce qu’il prêche des ‹paroles dures›: les
doctrines qui exigeaient réellement non seulement de la
foi mais des actions; des enseignements qui les distingueraient
des personnes de leur époque. Le Seigneur veut
que, dans notre comportement, nous prenions du recul
avec le monde, non pas parce que nous aimons moins le
genre humain, mais précisément parce que l’aimons. C’est
pour le bienfait du monde que nous devons nous sanctifier.
Lorsque les disciples de Jésus ont vécu leur moment
de vérité, Jean dit: ‹Dès ce moment, plusieurs de ses disciples
se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. Jésus
donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas vous en
aller?› (Jean 6:66–67)» (A Time to Choose, 1972, pp. 39–40).
Témoignez aux élèves que vous êtes un disciple de Jésus-Christ
engagé dans l’Evangile.
Luc 15 (voir aussi Matthieu 18:12–14). Lorsque nous
aidons les autres à se repentir, nous sommes heureux
et les cieux se réjouissent. (45–50 minutes)
S M T W TH F S
Demandez à plusieurs élèves de parler de choses qu’ils ont
perdues et qui avait de la valeur à leurs yeux.
• Quels efforts avez-vous fait pour retrouver ce qui était
perdu?
• Que ressentez-vous lorsque vous perdez quelque chose de
précieux?
• Vous est-il arrivé, à vous ou à un membre de votre famille,
de vous perdre?
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• Quelle différence ressentez-vous entre la perte d’une personne
et la perte d’un objet?
• Lisez Doctrine et Alliances 18:10–16. Que disent ces versets
sur le fait d’être perdu?
• Quel est le pire, se perdre physiquement ou spirituellement?
Pourquoi?
Demandez aux élèves de lire Luc 15:1–3 et posez les questions
suivantes:
• A quels groupes de personnes Jésus adresse-t-il ces paraboles?
• Comment chacun d’eux pouvait être considéré comme
«perdu»?
Demandez aux élèves de se rappeler qui devait tirer des enseignements
des paraboles qu’ils étudient: La brebis égarée, la
pièce perdue et l’enfant prodigue. Posez les questions
suivantes:
• Connaissez-vous quelqu’un qui peut être considéré comme
«perdu spirituellement»?
• Pourquoi les gens rejettent-ils l’Evangile?
Luc 14–15
Demandez aux élèves de donner un exemple de la manière
dont un saint des derniers jours peut être perdu spirituellement
sans quitter l’Eglise.
Lisez Luc 15:4, 8, 11–13 et essayez de trouver pourquoi chacune
des choses a été perdue dans ces paraboles. Lisez aux élèves la
déclaration suivante de David O. McKay, qui était alors membre
de la Première Présidence, ou donnez-la leur par écrit:
«Comment la brebis égarée de la parabole s’est-elle
perdue? Elle n’était pas rebelle. Si vous suivez la comparaison,
la recherche de nourriture était parfaitement
légitime chez cette brebis, mais, alléchée par le pâturage,
elle a suivi bêtement, ou peut-être inconsciemment, la
promesse d’une herbe plus verte jusqu’à s’éloigner du
troupeau et à se perdre.
«Nous en avons aussi dans l’Eglise, des jeunes gens ou
des jeunes filles qui s’éloignent de la bergerie de manière
parfaitement légitime. Ils recherchent la réussite dans les
affaires, dans leur profession, et sous peu, l’Eglise ne les
intéresse plus et ils se coupent du troupeau; ils n’ont plus
conscience de ce qu’est le véritable succès, peut-être bêtement,
parfois inconsciemment, et dans certains cas,
peut-être sciemment. Ils sont aveugles à ce qui constitue
la véritable réussite. . .
«Dans le cas de la parabole de la pièce perdue, l’objet
perdu n’était pas responsable personnellement. La personne
à qui cette pièce avait été remise l’avait mal rangée
ou laissé tomber, par négligence. Voilà la différence. . .
qui, à mon avis, nous concerne ce soir. Nous avons non
seulement charge de pièces de monnaie, mais d’âmes
vivantes d’enfants, de jeunes et d’adultes. . . Quelqu’un
peut s’égarer à cause des paroles insouciantes d’une
jeune de son âge dans [le programme des Jeunes Filles]. . .
et la présidente. . . la laisse partir, ne la suit pas le