Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

L’ENTRÉE TRIOMPHALE
Références d’Ecritures Signification
«Un ânon attaché, sur lequel aucun
homme ne s’est jamais assis»
(Luc 19:30; voir vv. 30–35; voir aussi
Zacharie 9:9; Matthieu 21:2–7;
Marc 11:2–7; Jean 12:14–15).
«Les gens étendirent leurs vêtements
sur le chemin» (Luc 19:36; voir aussi
Matthieu 21:8; Marc 1:8).
«Prirent des branches de palmiers, et
allèrent au-devant de lui» (Jean 12:13;
voir aussi Matthieu 21:8; Marc 11:8).
«Hosanna au Fils de David! Béni soit
celui qui vient au nom du Seigneur»
(Matthieu 21:9; voir aussi Marc 11:9–10;
Luc 19:38; Jean 12:13).
«S’ils se taisent, les pierres crieront!»
(Luc 19:40; voir aussi Jean 12:19).
«Il entra, chevauchant un ânon, en signe de paix, acclamé par les
cris de Hosanna des multitudes, non sur un destrier caparaçonné
avec la panoplie de combat ni aux accents de coups de trompe
et de fanfares de trompettes… L’âne a été désigné dans la littérature
comme ‹l’antique symbole de la royauté juive›, et celui
qui chevauche un âne comme le modèle de la marche pacifique»
(James E. Talmage, Jésus le Christ, 3e édition, 1916, p. 558).
«Seuls les rois et les conquérants recevaient une telle marque de
respect (2 Rois 9:13). Dans chaque partie de cette entrée triomphale
à Jérusalem, Jésus semble non seulement permettre mais
rechercher l’adulation et les hommages normalement réservés aux
rois et aux grands dirigeants» (Bruce R. McConkie, Doctrinal New
Testament Commentary, 3 volumes, 1966–1973, 1:578).
«Au milieu de cris de louanges et de supplication pour être sauvés
et délivrés, nous voyons les disciples tapissant le chemin du
Seigneur de palmes en signe de victoire et de triomphe. Toute
cette scène spectaculaire préfigure l’assemblée encore à venir
dans laquelle ‹une grande foule, que personne ne [peut] compter,
de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue›,
se tiendra ‹devant le trône et devant l’agneau, revêtu[e] de robes
blanches et des palmes dans [les] mains› (Apocalypse 7:9–10)»
(Doctrinal New Testament Commentary, 1:578).
«Aucun autre homme n’a reçu ni ne pourrait recevoir pareilles
acclamations inspirées d’adulation, de respect et d’adoration.
Nous voyons ici de grandes foules témoigner que notre Seigneur
est le Fils de Dieu. Pour parler simplement, elles reconnaissent
en l’acclamant que Jésus est le Fils de David, le Libérateur d’Israël,
leur Sauveur et Rédempteur, leur Messie promis, le Fils de Dieu.
Elles le font délibérément en choisissant d’utiliser l’expression
sacrée Hosanna, et en citant la prophétie messianique qui attribue
le salut et le triomphe au Fils de David de la promesse.
«L’expression Hosanna signifie littéralement Sauve-nous maintenant,
ou Sauve-nous, nous t’en prions, ou Sauve-nous, nous t’en supplions,
et est tirée de la prophétie messianique qui prévoyait que ce serait
la supplication d’Israël à son Messie quand il viendrait [voir
Psaumes 118:22–26]» (Doctrinal New Testament Commentary, 1:578–579).
«Le but du Christ en cédant ainsi pour ce jour aux désirs du peuple
et en acceptant son hommage avec une grâce royale, notre esprit
limité ne peut peut-être pas le comprendre pleinement. Il est clair
que l’événement n’était pas une occasion accidentelle ou fortuite
dont il profitait sans intention préconçue. Il savait d’avance ce qui
serait et ce qu’il ferait. Ce n’était pas une mise en scène sans signification,
mais l’arrivée réelle du Roi dans sa ville royale, son entrée
dans le temple, maison du Roi des rois» (Jésus le Christ, p. 558).
275
APPENDICE