Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Seconde épître de Paul aux Corinthiens
pore. Cette réelle angoisse mentale et spirituelle est ce que
les Écritures appellent ‹le cœur brisé et l’esprit contrit›
(D&A 20:37). Un tel esprit est absolument nécessaire au
vrai repentir» (The Teachings of Ezra Taft Benson, p. 72).
Commentez les questions suivantes:
• Pourquoi doit-on ressentir la tristesse selon Dieu pour
vraiment se repentir?
• Lisez Alma 42:29. Comment Alma a-t-il dit que nos péchés
devaient nous troubler?
• Pourquoi n’est-il pas suffisant de simplement s’arrêter de
pécher?
Lisez la citation suivante à vos élèves:
«Pour être efficace, le repentir doit être dirigé vers une
relation avec Dieu. . .
«Le véritable repentir se produit lorsqu’une personne
éprouve des remords profonds d’avoir offensé Dieu en ne
respectant pas ses lois et en désobéissant. Elle est désolée à
cause de l’éloignement de Dieu que le péché a causé dans
sa vie. . . Étant donné que le repentir exige un cœur brisé et
un esprit contrit, rien de moins n’apportera un soulagement
permanent» (Robert J. Matthews, «The Doctrine of the
Atonement: The Revelation of the Gospel to Adam»,
dans Studies in Scripture: Volume 2, The Pearl of Great Price,
1985, p. 124, de Robert L. Millet et Kent P. Jackson).
• Comment le souci de notre propre embarras peut-il empêcher
la tristesse selon Dieu de s’exprimer?
• Lisez Jacques 4:6. Comment l’orgueil peut-il nous empêcher
de ressentir de la tristesse à cause de nos péchés?
Si vous le souhaitez, vous pouvez terminer en témoignant que
la tristesse selon Dieu vous a rapproché de notre Père céleste et
vous a aidé à éprouver un véritable soulagement grâce au
repentir.
Introduction
2 Corinthiens 8–9
Étant donné qu’il était accusé d’avoir pris l’argent qui avait été
collecté pour les saints de Jérusalem, Paul a envoyé Tite et
deux autres frères collecter les autres contributions (voir
2 Corinthiens 8:16–24). Il a demandé aux saints corinthiens de
faire des dons généreux car «Dieu aime celui qui donne avec
joie» (2 Corinthiens 9:7; voir aussi 8:1–15).
En vous aidant de la prière, étudiez 2 Corinthiens 8–9 et
analysez les principes suivants avant de préparer vos leçons.
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Quelques principes importants de l’Évangile
à rechercher
• Les saints doivent être égaux quant aux choses terrestres
(voir 2 Corinthiens 8:13–15; voir aussi D&A 78:6–7; 82:17–19).
• Les véritables saints donnent de leurs biens aux pauvres
(voir 2 Corinthiens 8:12–15; voir aussi Jacob 2:17–19).
• Dieu aime et bénit ceux qui donnent avec joie (voir
2 Corinthiens 9:6–7; voir aussi Moroni 7:8).
Idées pédagogiques
Choisissez parmi les idées suivantes ou utilisez-en de votre cru
lorsque vous préparez les leçons portant sur 2 Corinthiens 8–9.
2 Corinthiens 8–9. Les véritables saints donnent avec
joie aux pauvres selon les principes de l’Évangile.
(20–25 minutes)
Demandez à un élève de venir devant la classe. Demandez: Si
l’argent n’était pas un obstacle, qu’est-ce que vous achèteriez?
Une fois que l’élève aura fait son choix, faites un chèque factice
du montant de l’objet (ou servez-vous d’argent pour jouer) et
tendez-le lui. Demandez à un autre élève de venir se joindre à
l’autre et demandez à la classe d’imaginer que la famille de cet
élève vient juste de connaître une tragédie. Leur maison vient
d’être détruite par un incendie et ils n’ont pas d’assurance.
Demandez à l’élève à qui vous avez donné le chèque:
• Comment pourrais-tu aider cette famille dans le besoin?
• A quel point serait-il difficile de renoncer au montant du
chèque? Pourquoi?
• Qui a le plus besoin de cet argent?
Demandez aux élèves de raconter des expériences qu’ils
connaissent au cours desquelles des personnes en ont aidé
d’autres.
Lisez 2 Corinthiens 5:7 et relevez-y ce qu’il faut pour vivre
l’Évangile.
• Pourquoi faut-il de la foi pour donner à ceux qui en ont
besoin?
• Comment pouvons-nous donner aux nécessiteux aujourd’hui?
Lisez la citation suivante de Bruce R. McConkie:
«Parmi les épreuves inhérentes à la condition mortelle de
l’homme il y a son amour inné de l’argent, sa quête des
richesses en général, son désir de posséder le pouvoir,
l’influence et l’aisance qu’apporte la grande richesse.
Toutefois, lorsqu’il se rend aux persuasions de l’Esprit-
Saint et se dépouille de l’homme naturel, et devient un
saint par l’expiation du Christ, le Seigneur (voir Mosiah
3:19), il devient alors assujetti à une loi supérieure.
L’argent n’est plus son maître; c’est son serviteur pour
faire le bien et œuvrer à la justice; il donne d’un cœur
joyeux» (Doctrinal New Testament Commentary, 2:435).