Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

• De quoi Pierre témoigne-t-il?
• En quoi est-il un bon exemple de quelqu’un qui voit spirituellement?
Lisez les versets 31–33 et demandez en quoi même Pierre ne
voyait pas tout clairement (voir aussi l’idée pédagogique de
Matthieu 16:15–19, pp. 41–43).
• Qu’est-ce que Pierre souhaitait empêcher?
• Que n’a-t-il pas compris ni «vu»?
Lisez les versets 34–38 à vos élèves. Témoignez que le Sauveur
peut guérir la cécité spirituelle comme la cécité physique, mais
seulement si nous avons le désir de voir.
Marc 8:22–26. La manière dont Jésus-Christ a accompli
ses miracles peut nous enseigner de précieuses leçons.
(10–15 minutes)
Demandez aux élèves de revoir les miracles accomplis par le
Sauveur et rapportés dans Marc 6:54–56 et 7:31–37. Demandezleur
ensuite de lire Marc 8:22–26 et posez les questions
suivantes:
• En quoi cette guérison diffère-t-elle des autres?
• Quelle leçon pouvons-nous tirer du fait que cet homme n’a
pas été complètement guéri tout de suite?
Demandez aux élèves d’écouter la déclaration suivante de
Bruce R. McConkie en se demandant comment ils pourront
l’appliquer dans leur vie:
«Ce miracle est unique; il est le seul exemple rapporté
dans lequel Jésus a guéri quelqu’un par étapes. Notre
Seigneur a peut-être fait ainsi pour renforcer la foi faible
mais croissante de l’aveugle. Il semblerait que les cas
successifs de contact physique avec Jésus ont eu l’effet
d’apporter plus d’espoir, d’assurance et de foi aux
aveugles. . .
«La manière dont s’est déroulée cette guérison enseigne
certainement que les humains doivent demander la grâce
guérisseuse du Seigneur de toute leur force et de toute
leur foi, bien que cela ne suffise que pour une guérison
partielle, et qu’après l’avoir reçue, ils peuvent toutefois
acquérir l’assurance supplémentaire et la foi pour guérir
complètement et être totalement rétablis. Les hommes
sont également guéris de leurs maladies spirituelles par
degrés, étape par étape, à mesure qu’ils mettent leur vie
en harmonie avec les plans et les objectifs de la Divinité»
(Doctrinal New Testament Commentary, 1:379–380).
Marc 9:14–29 (voir aussi Matthieu 17:14–21; Luc 9:37–43). Le
jeûne associé à la prière peut développer notre spiritualité
et notre foi. (20–25 minutes)
Demandez à vos élèves de consulter le mot «foi» dans le Guide
des Écritures (pp. 81–82). Lisez la définition avec eux.
Demandez-leur de sélectionner quatre ou cinq idées clés tirées
de cette définition et mettez-les au tableau.
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Lisez Marc 9:14–29 et discutez de quelques-unes des questions
suivantes:
• Quels éléments essentiels pour le développement de la foi
sont démontrés par cette histoire?
• De quoi les disciples manquaient-ils à ce moment là, qui fait
qu’ils ne pouvaient pas chasser l’esprit?
• Quel est l’effet du jeûne et de la prière sur la foi?
• Que voulait dire le père au verset 24?
Bruce R. McConkie a dit:
«Par la foi, toutes choses sont possibles; rien n’est trop
difficile pour le Seigneur. Aucune maladie n’est trop
grave, trop invalidante ou trop destructrice pour ne pas
pouvoir être guérie par la puissance de la foi. Que ce soit
dans cette vie ou dans la mort, le fait d’obéir à la loi de la
foi donne droit à ceux qui le font de tout recevoir. Mais
en pratique, même chez les mortels les plus justes, la foi
varie de l’un à l’autre et certaines maladies nécessitent
d’exercer un plus grand pouvoir guérisseur que d’autres»
(Doctrinal New Testament Commentary, 1:409).
James E. Talmage a déclaré:
«Le jeûne, quand on le pratique avec prudence, et la
prière sincère aident au développement de la foi et de la
possibilité de faire le bien. Chacun peut appliquer ce principe
avec profit. Avez-vous une faiblesse qui vous obsède,
une habitude perverse que vous avez vainement essayé
de surmonter? Comme le démon malin que le Christ
réprimanda dans le garçon, votre péché peut être d’une
espèce qui ne s’en va que par la prière et par le jeûne»
(Jésus le Christ, p. 432).
Rendez témoignage de la manière dont le jeûne et la prière
développent la foi. Si le temps le permet, envisagez de lire
Alma 32:26–37 et de commenter ce que l’on y apprend sur l’accroissement
de notre foi.
Marc 9:33–37 (voir aussi Matthieu 18:1–5; Luc 9:46–48). Ceux
qui sont humbles, obéissants et disposés à servir les autres
sont les plus grands aux yeux de Dieu. (25–35 minutes)
Mettez les mots suivants au tableau: «Autorité générale, président
de pieu, évêque, instructeur, bibliothécaire». Demandez aux élèves
lequel de ces postes la plupart des gens considèrent comme le
plus grand. Pourquoi? Demandez-leur de lire Marc 9:33–35.
• Comment Jésus répond-il à la question de savoir qui est le
plus grand?
• Que signifie que le plus grand doit être le «serviteur de
tous»?
• Quel poste parmi ceux figurant au tableau pourrait permettre
d’être le serviteur de tous? (N’importe lequel le pourrait et
tous devraient le permettre.)
• Comment Jésus a-t-il démontré ce principe dans sa vie?
Marc 7–16