Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Évangile selon Marc
Marc 5:21–43; 6:1–6 (voir aussi Matthieu 9:18–26; 13:54–58;
Luc 8:41–56). La foi précède les miracles. (25–35 minutes)
Demandez aux élèves de citer des miracles accomplis de nos
jours qui ressemblent à ceux qui ont eu lieu à l’époque du
Christ. Lisez Moroni 7:37 avec les élèves et demandez-leur de
trouver ce qui rend possible les miracles. Dites-leur qu’aujourd’hui,
ils vont étudier deux exemples de miracles qui se sont
produits par la foi et un exemple dans lequel le manque de foi
a limité les miracles.
Demandez à vos élèves de lire à haute voix et à tour de rôle
Marc 5:22–43. Commentez les questions suivantes à mesure que
vous lisez:
• Qu’a demandé Jaïrus à Jésus?
• Dans les paroles de Jaïrus, qu’est-ce qui révèle sa grande foi
en Jésus? (Voir verset 23.)
• Dans les paroles et les actions de la femme, qu’est-ce qui
nous montre la foi qu’elle avait en Jésus? (Voir versets 27–28.)
• Pourquoi Jésus a-t-il senti une différence entre le toucher de
cette femme et le contact de toutes les autres personnes qui se
pressaient autour de lui dans la foule?
• Pourquoi la femme a-t-elle été guérie alors que les autres
n’avaient pas réussi à l’aider?
• D’après Jésus, qu’est-ce qui a contribué à la guérison de cette
femme? (Voir verset 34.)
• Dans le cas de la fille de Jaïrus, qui, par sa foi, a contribué à
la ramener à la vie?
Demandez aux élèves de lire Marc 6:1–6 en cherchant le rapport
entre ces versets et les deux histoires des versets 22–43.
Posez les questions suivantes:
• Quel rapport existe-t-il entre le pouvoir qu’a Jésus de guérir
et la foi que l’on a en lui? (Voir aussi Mormon 9:19–20.)
• Pourquoi à notre époque y a-t-il tant de gens qui ne croient
pas aux miracles?
Demandez aux élèves d’évaluer la force de leur foi et ce qu’ils
peuvent faire pour acquérir plus de foi. Donnez-leur un
exeplaire sur papier de la déclaration suivante de Merrill
J. Bateman, des soixante-dix, ou écrivez-la au tableau:
«La foi est un principe et un processus. Elle montre
comment établir une relation de confiance avec le
Sauveur. Pour que notre foi se développe, nous devons
commencer par avoir le cœur humble et l’esprit contrit,
avoir le grand désir de connaître le Seigneur, puis obéir
aux principes de l’Évangile. En contrepartie, le Sauveur
récompense ceux qui obéissent en leur donnant la confirmation
spirituelle de leurs actions (voir Alma 32:16,
27–32). A mesure que notre foi grandit, notre vision de
l’éternité s’élargit, ce qui nous rend plus capables de
résoudre les difficultés de la vie» (Faith That Preserves
and Strengthens», Brigham Young University 1996–1997
Speeches, 1997, p. 141).
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Discutez des questions suivantes avec vos élèves lorsqu’ils
étudient cette déclaration.
• Comment pouvons-nous acquérir la foi?
• Comment l’obéissance influence-t-elle la foi?
• Comment la foi influence-t-elle notre capacité d’obéir?
• Par conséquent, que pouvons-nous faire pour développer
notre foi?
Envisagez de conclure en témoignant que nous pouvons
dévlopper notre foi et que Dieu fait encore des miracles de
nos jours en réponse à notre obéissance et à notre foi.
Marc 6:14–29 (voir aussi Matthieu 14:6–12; Luc 9:7–9). Il faut
souvent faire preuve d’un grand courage et de sacrifices
pour obéir aux commandements. (20–30 minutes)
Lisez l’histoire qui suit:
«Joseph F. Smith avait dix-neuf ans quand il est rentré de
sa mission à Hawaii. Sur la route du retour de Californie
en Utah, un matin, il a été pris à ‹partie par une bande
d’ivrognes vulgaires. . . qui tiraient, poussaient des cris et
maudissaient les mormons›. L’un de ces hommes, ‹brandissant
un pistolet›, s’est dirigé vers lui. Quoique terrifié,
Joseph ‹a jugé qu’il serait peu sage et inutile de prendre la
fuite. . . Il s’est donc avancé vers l’homme au pistolet comme
s’il ne voyait rien d’étrange à sa conduite. «Es-tu l’un
de ces — mormons?», a demandé l’étranger. Essayant de
retrouver son sang-froid, Joseph a répondu posément, en
regardant l’homme droit dans les yeux: «Oui, à cent pour
cent, des pieds à la tête.» Stupéfait par cette réponse totalement
inattendue, l’homme s’est arrêté, a laissé tomber
les bras et, après avoir regardé, incrédule, Joseph pendant
un instant, lui a dit à voix basse: «Eh bien, t’es le gars le
plus — aimable que j’aie rencontré! Serre-moi la main. Je
suis content de voir un gars qui défend ses convictions.»
Sur quoi, il a fait demi-tour et s’est éloigné› [Francis M.
Gibbons, Joseph F. Smith: Patriarch and Preacher, Prophet of
God, 1984, pp.43–44]» (M. Russell Ballard, Ensign,
novembre 1997, p. 37 ).
Demandez quelles qualités seraient nécessaires pour prendre
le genre de décision que le jeune Joseph F. Smith a prise?
Demandez aux élèves si des membres de leur famille ou des
amis ont gardé les commandements en situation difficile et
demandez-leur de raconter leur histoire.
Dites aux élèves qu’aujourd’hui, ils vont faire mieux connaissance
avec quelqu’un qui a gardé les commandements quand
cela demandait du courage et des sacrifices. Lisez Marc 6:14–16
et posez les questions suivantes:
• Pourquoi Hérode pensait-il que Jésus pouvait être Jean-
Baptiste ressuscité des morts?
• De quoi Hérode pouvait-il avoir peur? (Voir le commentaire
de Matthieu 14:1–2 dans Vie et enseignements de Jésus, p. 114.)