Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Évangile selon Luc
rien s’ils ne sont pas motivés par l’amour pur du Christ»
(dans Conference Report, octobre 1984, p. 16; ou Ensign,
novembre 1984, p. 14).
Voici ce que Thomas S. Monson a enseigné:
«Dans le Nouveau Testament de notre Seigneur, nous
n’avons sans doute pas de récit plus touchant de la bénédiction
d’une mère que celui où le Maître se penche avec
tendresse sur la douleur de la veuve de Naïn. . .
«Quel pouvoir, quelle tendresse, quelle compassion notre
Maître et exemple montre-t-il à cette occasion. Nous
pouvons, nous aussi, être une bénédiction pour les autres
si nous suivons tout simplement son exemple empreint
de noblesse. Nous en avons partout l’occasion. Il faut
savoir remarquer la souffrance qui mérite d’être prise en
pitié, entendre les supplications silencieuses d’un cœur
brisé. Oui, et avoir l’âme remplie de compassion afin de
pouvoir communiquer pas seulement du regard ni par les
mots, mais à la manière majestueuse du Seigneur, de
cœur à cœur» (dans Conference Report, octobre 1973,
p. 29; ou Ensign, janvier 1974, p. 31).
Foi
La foi est un principe de puissance. Jésus-Christ peut agir
en faveur de ceux qui font preuve de foi en lui. John K.
Carmack, des soixante-dix, a donné l’explication suivante:
«Bien que la pensée positive soit incluse dans la foi, la foi,
elle, est bien, bien plus que cela. La foi puise à des sources
divines et est une manifestation d’unité et de collaboration
avec le Seigneur. Même les idées et les paroles
formulées selon la foi nous parviennent grâce à l’inspiration
du Saint-Esprit et la capacité d’accomplir les paroles
formulées par la foi vient de Dieu.
«. . . La foi n’est pas un instrument réservé à la prêtrise. Le
centenier romain ne détenait pas la prêtrise, mais, avec
foi, demanda au Seigneur de guérir son serviteur. Il
ajouta qu’il n’était pas digne de voir Jésus venir jusque
chez lui, quoique étant un homme à l’autorité duquel les
autres obéissaient. Il dit: ‹Dis seulement un mot et mon
serviteur sera guéri› (Matthieu 8:8). Jésus fut émerveillé
de sa foi. ‹Même en Israël, je n’ai pas trouvé une aussi
grande foi› (verset 10).
«. . . Nos amis. . . le centenier romain, et surtout nos
enfants peuvent nous donner de grandes leçons de foi.
Quelle que soit la façon dont nous apprenons à utiliser la
puissance de la foi, nous en avons besoin pour accomplir
les tâches immenses qui nous sont confiées» (L’Etoile,
juillet 1993, p. 49).
Demandez aux élèves de citer des exemples de personnes qu’ils
connaissent aujourd’hui qui, comme le serviteur du centenier et
le fils de la veuve, ont besoin de miracles. Posez les questions
suivantes:
• Quelles bénédictions sont disponibles par la foi et le pouvoir
de la prêtrise, à ceux dont l’esprit a besoin de guérison?
• Comment pouvons-nous soulager la souffrances des autres?
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Encouragez les élèves à devenir des «anges» pour les autres en
les aidant à aller au Christ. Demandez-leur de chercher attentivement
ceux qui sont dans le besoin, de leur rendre service et
de faire preuve de compassion, et d’exercer leur foi en leur
faveur. Encouragez les élèves à écrire leurs «expériences
d’anges» dans leur journal et demandez-leur, s’ils le veulent
bien, d’en faire part aux élèves à mesure qu’elles arrivent d’ici
la fin de l’année.
Luc 7:1–10; 8:26–56 (voir aussi Matthieu 8:5–13, 28–34;
9:18–26; Marc 5). Nous devons aller au Christ et aider les
autres à faire de même. (40–45 minutes)
Ecrivez le proverbe suivant au tableau: Echouer dans sa planification
équivaut à planifier son échec. Posez les questions suivantes
aux élèves:
• Cette déclaration est-elle vraie? Pourquoi?
• En quoi le fait d’écrire des plans ou des objectifs nous aide-til
à avoir des accomplissements?
Demandez aux élèves d’écrire une phrase qui décrit leur
mission ou leur objectif ici-bas et de lire ce qu’ils ont écrit. Lisez
la déclaration de la mission de l’Eglise et demandez aux élèves
de voir dans quelle mesure leur mission s’apparente à celle de
l’Eglise:
«Oui, mes frères et sœurs, voilà la glorieuse mission de
l’Eglise: inviter chacun de nous à aller au Christ en
proclamant l’Evangile, en nous améliorant et en rachetant
nos morts; En allant au Christ, nous recevons des bénédictions,
en même temps que nous en faisons recevoir aux
nôtres et aux enfants de notre Père céleste, vivants et
morts» (L’Etoile, juillet 1988, p. 77).
• Quelles bénédictions sont accordées aux personnes qui vont
au Christ? (Voir Moroni 10:30–34.)
• Comment pourriez-vous aider votre famille à aller au
Sauveur?
• Comment pourriez-vous aider vos amis à aller au Christ?
Demandez aux élèves de lire les trois récits suivants:
Luc 7:1–10; 8:43–48; et 8:41–42, 49–56, en recherchant les
réponses aux questions suivantes:
• Qu’est-ce qui a aidé chaque personne de ces versets à aller au
Sauveur?
• Dans ces versets, quelle est la preuve que ces personnes
avaient une grande foi au Sauveur?
• Quelles bénédictions ont reçues ceux qui sont allés au Christ?
• Qu’est-ce qui vous le plus marqué dans chaque histoire?
Lorsqu’ils ont terminé, commentez les questions et ce que les
élèves pensent de ces miracles du Sauveur. Rappelez aux élèves
que si les épreuves nous poussent souvent à nous tourner vers
le Seigneur, c’est par une grande foi que les miracles du Christ
s’accomplissent. Témoignez que le pouvoir de guérison et de
bénédiction du Christ est à notre disposition actuellement.
Concluez en comparant ces histoires à celle de la légion de
démons. Expliquez que Jésus voudrait que nous venions à lui,