Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Évangile selon Matthieu
La vieille loi de Moïse La nouvelle loi du Christ
Ne pas tuer (voir Exode 20:13) Ne pas se mettre en colère
(voir Matthieu 5:22)
Ne pas commettre l’adultère
(voir Exode 20:14)
Ne pas se séparer sans
document légal (voir
Deutéronome 24:1–2)
Ne pas rompre un serment fait
au Seigneur ou par son nom
(voir Nombres 30:2)
Justice: œil pour œil
(voir Lévitique 24:20)
Aimer son prochain
(voir Lévitique 19:18)
Ne pas avoir de pensées lascives
(voir Matthieu 5:28)
Ne pas divorcer, sauf pour
adultère (voir Matthieu 5:32)
On ne doit pas avoir besoin de
jurer; donner sa parole devrait
suffire (voir Matthieu 5:34–37)
Miséricorde: Tendre l’autre joue
(voir Matthieu 5:39–42)
Aimer son ennemi
(Matthieu 5:44–47)
Demandez aux élèves à combien de ces lois de Moïse nous
croyons encore et combien nous en pratiquons encore. Lisez
Matthieu 5:48 et demandez en quoi la nouvelle loi instituée
par le Christ est liée à la recherche de la perfection.
Matthieu 6:1–23. Nous ne devons pas nous vanter du bien
que nous faisons. (15–20 minutes)
Gonflez un ballon de baudruche pour la classe, mais sans
l’attacher. Dites aux élèves que vous voulez leur montrer l’air
qui est dans le ballon. Laissez sortir l’air. Demandez à quoi
sert un ballon sans air à l’intérieur.
Dites qu’il est préférable de garder certaines choses pour soi et
de ne pas les dire aux autres. Demandez aux élèves de lire
Matthieu 6:1–4 sur les offrandes, les versets 5–7 sur la prière et
les versets 16–18 sur le jeûne. Posez les questions suivantes:
• En quoi le fait d’accomplir ostensiblement de bonnes actions
ressemble-t-il au fait de lâcher de l’air d’un ballon de
baudruche?
• Quels sont les effets de notre vantardise sur nos dons aux
pauvres, nos prières et nos jeûnes?
Racontez l’histoire suivante, relatée par Thomas S. Monson,
alors membre du Collège des Douze:
«Récemment, je me suis approché du bureau d’accueil
d’un grand hôpital pour demander le numéro de la chambre
d’un malade à qui j’étais venu rendre visite. Comme
presque tous les autres dans ce pays, cet hôpital était en
voie d’agrandissement. Derrière le bureau où était assise
l’hôtesse d’accueil se trouvait une imposante plaque
portant une inscription de remerciements à l’intention des
donateurs qui avaient permis le développement de
l’hôpital. Le nom de chacun des donateurs qui avaient
versé 100 000 dollars figurait en cursives géantes sur une
plaque distincte suspendue à la plaque principale par une
chaîne étincelante.
«Ces bienfaiteurs portaient des noms connus. Ils étaient
des grands du commerce, des géants industriels, de
grands érudits: il ne manquait personne. J’éprouvai de la
reconnaissance pour leur charité bienveillante. Puis mon
regard se posa sur une plaque de cuivre différente: ce
n’était pas un nom qui y figurait, mais un mot, un seul:
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‹Anonyme›. Je souris et me demandai qui était ce donateur
ou cette donatrice anonyme; sans doute ressentait-il
ou ressentait-elle une joie tranquille inconnue des autres. . .
«Levons les yeux en nous avançant pour servir notre Dieu
et nos semblables. . . Nous aurons alors le cœur plus léger,
la vie plus légère et l’âme plus riche.
«Un service plein d’amour rendu anonymement n’est
peut-être pas connu des hommes mais le don et le donateur
sont connus de Dieu» (Ensign, mai 1983, pp. 55, 57).
Dites aux élèves que le Seigneur en personne a donné l’exemple
de ce principe en disant souvent à qui il guérissait: «Garde-toi
d’en parler à personne» (Matthieu 8:4). Lisez Matthieu 19:16–17
et cherchez l’attitude du Sauveur que nous devrions essayer
d’imiter. Posez les questions suivantes:
• Préféreriez-vous être en compagnie de personnes qui sont
toujours en train de se vanter de leur valeur ou de gens qui
gardent ces choses pour eux-mêmes? Pourquoi?
• Comment devons-nous nous comporter en présence de nos
parents et des dirigeants de l’Eglise?
• Comment devons-nous vivre lorsque nous ne sommes pas
en leur présence?
• Lisez Doctrine et Alliances 20:77. Comment pouvons-nous
montrer à Jésus que nous nous souvenons toujours de lui?
Montrez que l’un des meilleurs moyens de témoigner au
Seigneur que nous nous souvenons de lui est de toujours
garder les commandements qu’il nous a donnés et non pas
seulement quand les autres nous regardent.
Note: Le principe de ne pas faire l’aumône au vu des hommes
peut nous sembler être en contradiction avec celui de faire luire
notre lumière (voir Matthieu 5:14–16). Aidez les élèves à comprendre
que nous ne péchons pas lorsque les autres voient nos
bonnes œuvres sauf si nous le faisons hypocritement ou avec
orgueil, à seul fin d’être vus.
Matthieu 6:5–13; 7:7–11 (voir aussi Luc 11:2–4, 9–13).
Notre Père céleste nous donne la prière comme moyen
d’exprimer notre reconnaissance et nos souhaits. Il répond
à nos prières et veut nous bénir. (15–20 minutes)
S M T W TH F S
Apportez un téléphone en classe. Demandez aux élèves de dire
combien de temps par jour ils passent avec leurs amis au
téléphone. Demandez-leur ce qu’ils penseraient s’ils recevaient
l’appel téléphonique suivant d’un ami. Décrochez et dites:
«Allô, (dites le nom d’un des élèves) je t’appelle pour savoir si
tu veux que nous étudiions ensemble notre contrôle d’histoire.»
(Ne laissez pas le temps de répondre.) «Et ce week-end, je ne
sais pas ce que je vais faire. Est-ce que je dois aller voir ce film
que nous voulions voir ou la partie de foot? Qu’est-ce que tu en
penses?» (Avant de laisser le temps de répondre, dites au revoir
et raccrochez.)
Posez les questions suivantes:
• Quels problèmes auriez-vous si vous n’attendiez jamais la
réponse de vos amis lorsque vous leur téléphonez?