Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Seconde épître de Pierre
«Aussi sûrement que ceci est l’œuvre du Seigneur, il y
aura de l’opposition. Il se trouvera des gens, peut-être
nombreux, qui par les sophismes de paroles trompeuses
et de plans malins répandront le doute et chercheront à
miner la fondation sur laquelle cette cause est établie. Ils
auront leur heure de gloire. Ils auront peut-être,
pendant une brève période, les applaudissements de ceux
qui doutent et des sceptiques. Mais ils disparaîtront et
seront oubliés comme d’autres du même genre dans le
passé» (L’Etoile, juillet 1994, p. 63).
Aidez les élèves à comprendre que nous pouvons apprendre à
résister à l’apostasie en lisant les expériences des saints de
l’époque de Pierre. Écrivez les références suivantes au tableau:
• 1 Jean 2:4–5
• 1 Jean 2:15
• 1 Jean 3:9–10 (voir aussi TJS, 1 Jean 3:9)
• 1 Jean 4:7–10
• Jude 1:20
Demandez à plusieurs élèves de lire à haute voix les blocs
d’Écritures qui se trouvent au tableau et de chercher ce qu’ils
enseignent sur la manière d’éviter l’apostasie. Lorsqu’ils auront
lu ces conseils, demandez-leur de venir au tableau et d’écrire ce
qu’ils ont trouvé à côté des Écritures qu’ils ont lues. Parlez de la
manière dont le fait de vivre l’Évangile comme il est expliqué
dans ces Écritures peut fortifier une personne contre la tromperie.
Lisez le conseil de Marvin J. Ashton:
«A notre époque, beaucoup sèment la querelle et la
discorde. Avec des demi-vérités et des calomnies, ils
tentent de mener les membres de l’Église de Jésus-Christ
à l’apostasie…Ceux qui sont fermement engagés à vivre
l’Évangile de Jésus-Christ ne seront pas troublés, déconcertés
ou détournés du droit chemin» (Ensign, novembre,
1983, p. 63; voir aussi Mosiah 23:14).
Témoignez que vivre l’Évangile nous aide à reconnaître et à
éviter les pratiques et les enseignements trompeurs.
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2 Pierre 2:20–22. Si nous savons que l’Évangile est vrai et
que nous nous détournons de notre témoignage, notre
condition est pire que si nous n’avions jamais connu la
vérité. (15–20 minutes)
Apportez un plat rempli de boue et deux petites assiettes de
biscuits, de pain ou d’un autre aliment que l’on peut manger
avec les doigts. Demandez à deux élèves de venir devant la
classe. Demandez à chacun d’eux de faire une boule de boue.
Donnez-leur quelque chose pour se nettoyer les mains.
Demandez à l’un d’eux de faire une autre boule de boue.
Présentez-leur l’assiette de nourriture et demandez-leur de
manger. Demandez: Quel élève est dans la meilleure condition
pour manger?
Choisissez un élève pour lire 2 Pierre 2:20–22. Demandez aux
autres de l’écouter et de lever la main aussitôt qu’ils découvrent
le lien entre les versets et la leçon de choses. Posez les questions
suivantes :
• A quoi pouvons-nous comparer l’élève qui a les mains
pleines de boue?
• A quoi pouvons-nous comparer l’élève qui a les mains
propres?
• Pourquoi est-ce pire pour nous de recommencer à pécher
après nous être repentis?
Précisez que Pierre s’adressait à des membres de l’Église qui
connaissaient l’Évangile. Demandez aux élèves de lire en
silence Alma 24:30 et Doctrine et Alliances 82:3. Demandez-leur
d’expliquer comment ces versets soulignent les enseignements
de Pierre. Lisez la mise en garde de Spencer W. Kimball:
«Ayant reçu les ordonnances salvatrices nécessaires: le
baptême, le don du Saint-Esprit, les ordonnances du
temple et les scellements, on doit vivre les alliances
contractées. On doit persévérer dans la foi. Quelque
brillants qu’aient été les services rendus par l’évêque ou
le président de pieu ou quelqu’un d’autre, s’il faiblit plus
tard dans la vie et ne vit pas en justice ‹jusqu’à la fin›,
les bonnes œuvres qu’il a accomplies sont toutes en
danger. En fait, celui qui sert et ensuite s’écarte, peut se
trouver dans la catégorie dont a parlé Pierre: ‹Le chien
est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est
vautrée dans le bourbier› (voir 2 Pierre 2:22)»
(Le miracle du pardon, p. 116).
Terminez en commentant les questions suivantes:
• Étant donné qu’il serait mieux de ne jamais avoir entendu
l’Évangile plutôt que de l’avoir entendu et d’avoir ensuite
recommencé à pécher, pourquoi prendre un risque?
• Qu’apporte l’Évangile qui vaut la peine de prendre ce risque?