Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Épître de Paul aux Hébreux
dans une issue future. Écrivez au tableau: Le premier principe de
l’Évangile n’est pas la foi. C’est la foi en ______________.
Demandez aux élèves de lire le quatrième article de foi et de
compléter la citation au tableau (la réponse est «Jésus-Christ»).
Demandez à un élève de lire la citation suivante de Boyd K.
Packer:
«Je connais deux sortes de foi. La première est celle qui se
voit dans le monde. C’est la caractéristique commune de
presque tout ce qui se passe. C’est ce qui nous permet
d’exister. C’est ce qui nous donne l’espoir d’accomplir
quelque chose. Tout le monde la possède, certains davantage
que d’autres. La seconde sorte de foi, particulièrement
rare, difficile à trouver, est le genre de foi qui fait
arriver les choses. La foi est une force aussi réelle que
l’électricité, mais un millier de fois plus puissante. Avezvous
déjà exercé votre foi, vraiment exercé et utilisé, pas
seulement considéré comme allant de soi? Lorsque vous
vous regardez, demandez-vous à quel point vous êtes
fidèle. C’est le premier principe de l’Évangile, selon le
Seigneur. Est-ce le premier principe de l’Évangile selon
vous?» (Your Articles of Faith, Brigham Young University
Speeches of the Year, 21 mars 1962, p.8).
Demandez: Comment le fait de mettre Jésus-Christ au centre de
nos croyances nous aide-t-il à acquérir cette seconde sorte de
foi? Lisez la totalité ou des extraits de Hébreux 11:2–40 pour
trouver des exemples de personnes ayant connu la puissance de
cette seconde sorte de foi. Demandez aux élèves de partager les
exemples qui les ont le plus touchés.
Demandez: Pourquoi pensez-vous que Paul ait cité autant
d’exemples de foi? Lisez Hébreux 12:1–3 et demandez à vos
élèves s’ils peuvent en trouver la raison. Demandez: Que veut
dire «rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si
facilement» (v. 1)? Lisez la citation suivante de Neal A.
Maxwell, alors membre des soixante-dix:
«Nous devons prendre conscience que le poids de la croix
est suffisamment pesant sans que nous ne portions aussi
des fardeaux dont nous pourrions nous débarrasser grâce
au processus du repentir. Paul nous a donné de sages
conseils à ce sujet lorsqu’il a déclaré: ‹…. . . rejetons tout
fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et
courons avec persévérance dans la carrière qui nous est
ouverte› (Hébreux 12:1). C’est bien plus difficile pour
nous de porter la croix lorsque notre dos est déjà courbé
par les fardeaux d’un mauvais comportement»
(Deposition of a Disciple, 1976, p. 75).
Commentez les questions suivantes:
• Comment la patience nous aide-t-elle à faire face aux difficultés
de la vie?
• Comment le fait de se tourner vers Jésus-Christ nous aide-t-il
à développer notre foi?
• Comment son exemple de foi, de patience et de persévérance
influence-t-il nos sentiments à propos de nos épreuves et de
nos souffrances?
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Hébreux 12:5–11. Grâce à la foi, nous pouvons
supporter le châtiment d’un Père aimant et le laisser
nous affiner et nous perfectionner. (25–30 minutes)
S M T W TH F S
Écrivez au tableau Lorsque nous souffrons. Sous cette phrase,
écrivez Raison: Posez les questions suivantes:
• Qui a déjà passé une mauvaise journée?
• Qui a déjà passé une mauvaise journée à cause des mauvais
choix qu’il avait faits? (Remarque: Ne demandez pas
d’exemples.)
• Qui a déjà passé une mauvaise journée sans que ses mauvais
choix en soient la cause?
• Vous êtes-vous déjà demandé: «Pourquoi est-ce que ça
m’arrive à moi?»
Lisez à vos élèves la citation suivante de Richard G. Scott.
Demandez-leur de trouver au moins deux raisons pour
lesquelles les choses négatives arrivent.
«Personne ne recherche l’adversité. Les épreuves, les
déceptions, la tristesse et le chagrin proviennent de
deux sources fondamentalement différentes. L’une est la
transgression des lois de Dieu. Ceux qui en sont coupables
auront toujours ces difficultés. L’autre raison de l’adversité
est qu’elle sert à accomplir les desseins du Seigneur
dans notre vie afin que l’épreuve nous affine. Il est extrêmement
important pour chacun de nous de déceler de
laquelle de ces deux sources viennent nos épreuves et
nos difficultés, car ce que nous devons faire pour les
surmonter est très différent dans les deux cas» (L’Etoile,
janvier 1996, p. 17).
Écrivez mes péchés et pour m’aider à progresser, sous Raison.
Ajoutez le mot but au tableau et expliquez que bien que nos
épreuves aient plusieurs raisons, il semble qu’elles aient un but
global commun. Demandez aux élèves de lire Hébreux 12:6–11
et de chercher le but des châtiments du Seigneur (voir aussi
D&A 95:1). Envisagez de poser les questions suivantes:
• Pourquoi le Seigneur corrige-t-il ses enfants?
• Comment nous traitera-t-il si nous supportons ses
châtiments?
• Des épreuves que nous subissons, lesquelles ne viennent pas
du Seigneur?
• Quel enseignement, dans Hébreux 12:9 nous explique
pourquoi notre Père céleste s’intéresse tant à notre
progression?
• Comment la connaissance que nous sommes les enfants
d’esprit de notre Père céleste nous aide-t-elle alors que nous
nous efforçons à devenir semblable à lui?
Demandez aux élèves de rédiger un paragraphe exprimant ce
que cela signifie pour eux de savoir qu’ils sont littéralement des
enfants d’esprit de notre Père céleste. Demandez à certains
élèves de dire aux autres ce qu’ils ont écrit. Terminez en lisant
la citation suivante de Richard G. Scott: