Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Évangile selon Jean
Rappelez aux élèves que nous devons nous préparer au second
Consolateur, mais que le Christ dévoilera sa face «au moment
qui lui semblera bon, à sa manière et selon sa volonté» (D&A
88:68). Nous devons mettre l’accent sur le fait de recevoir et
écouter le premier Consolateur, parce que cela nous est possible
à tous dès maintenant.
Demandez aux élèves de lire Jean 14:26 et Jean 16:7–14 en
recherchant les aides disponibles par le don du Saint-Esprit.
Mettez-les au tableau et discutez-en.
Demandez s’il nous arrive de nous sentir seul ou abandonné
dans notre quête du bonheur et de la vie éternelle. Témoignez
de la paix, de la joie et du réconfort qui viennent du Saint-
Esprit.
Jean 15:1–8. Le Sauveur est le vrai cep et nous en sommes
les sarments. C’est par lui que nous sommes nourrit et nous
ne pouvons rien faire sans lui. (15–20 minutes)
Apportez un appareil électrique et une plante en classe. Appuyez
sur le commutateur de l’appareil sans le brancher sur
une prise électrique. Demandez pourquoi il ne fonctionne pas.
Montrez une branche ou une feuille de la plante. Posez
certaines des questions suivantes:
• Qu’est-ce qui permet à la feuille ou à la branche de vivre?
• Qu’arrivera-t-il si vous la coupez?
• Quelle similitude y a-t-il entre la feuille et l’appareil
électrique? (Ils ont tous les deux besoin de force pour remplir
leur fonction.)
• En quoi ressemblons-nous à l’appareil électrique et à la
plante? (Aidez les élèves à constater qu’ils ont besoin d’une
source d’énergie et de nourriture divines pour atteindre
leur potentiel.)
Demandez aux élèves de lire Jean 15:1–8 et de donner, dans
cette parabole, la signification des symboles suivants:
• Le cep (v. 1.)
• Le vigneron (v. 1.)
• Les sarments (v. 2.)
• Le fruit (v. 2.)
• Les sarments secs (v. 6.)
Posez les questions suivantes:
• Que nous apprend cette comparaison?
• En quoi sommes-nous dépendants de Dieu?
Vous pouvez décider de lire la déclaration suivante de John
Taylor:
128
«Vous, saints, vous dites: ‹Je crois que je comprends mon
devoir et je m’en tire très bien.› C’est peut-être le cas.
Vous voyez la petite brindille: elle est verte; elle s’épanouit
et est une bonne image de la vie. Elle joue son rôle
dans l’arbre et en fait partie; elle est attachée au pétiole,
aux branches et aux racines. Mais l’arbre pourrait-il vivre
sans elle? Bien sûr que oui. Elle ne doit ni se vanter ni
proclamer avec orgueil: ‹Comme je suis verte! Comme je
suis florissante et comme je suis en bonne santé! Comme
je me porte bien! Je suis bien à ma place et je ne commets
pas d’erreur.› Mais pourriez-vous vous en tirer sans la
racine? Non. Vous jouez votre rôle et avez votre place
dans l’arbre. Tout comme ce peuple. Quand il joue son
rôle, magnifie son appel, vit sa religion et marche en
obéissant à l’Esprit du Seigneur, une partie de son Esprit
lui est accordée pour qu’il en bénéficie. Lorsqu’il est
humble, fidèle, diligent et suit les lois et les commandements
de Dieu, il se tient à sa place sur l’arbre. Il est
florissant; les bourgeons, les fleurs, les feuilles et tout ce
qui le concerne vont bien et font partie intégrante de
l’arbre» (dans Journal of Discourses, 6:108).
Demandez aux élèves de lire et de méditer le conseil du roi
Benjamin sur la reconnaissance dans Mosiah 2:19–25.
Demandez aux élèves de faire part de leurs pensées et de
leurs sentiments à propos de ce message.
S M T W TH F S
Jean 17. Jésus-Christ est notre intercesseur et notre
avocat auprès de notre Père céleste. (45–50 minutes)
Disposez la salle comme une salle de tribunal, avec des accessoires
tels que des drapeaux et un maillet. Choisissez quatre
élèves qui joueront le rôle de juge, d’avocat de la partie civile,
d’avocat de la défense et de prévenu. Dites à l’avocat de la
partie civile de trouver autant de torts que possible à imputer
au prévenu en posant, sur un ton agressif, des questions comme
celle-ci: «Vous est-il arrivé de mentir?» «Vous est-il déjà
arrivé de tricher?» «Vous est-il déjà arrivé d’enfreindre une
loi?» Dites à l’avocat de la défense de plaider la cause du
prévenu. Par exemple, si le prévenu admet avoir commis une
erreur, l’avocat de la défense doit présenter des circonstances
atténuantes ou expliquer que le prévenu s’est repenti. Dites au
prévenu (et assurez-vous que les élèves comprennent) qu’il
s’agit d’un sketch et qu’il n’est pas utile que les réponses soient
vraies mais qu’elles doivent refléter ce que l’élève croit qu’une
personne normale répondrait. Pendant environ cinq minutes,
laissez les interprètes s’entraîner à l’écart du reste des élèves,
puis demandez-leur de présenter le sketch.
Ecrivez le mot avocat au tableau et demandez aux élèves de
donner sa définition. (Un avocat est un juriste qui plaide
une cause.) Demandez à un élève de lire 1 Jean 2:1 aux élèves,
puis à un autre de lire Doctrine et Alliances 62:1. Demandez
en quoi Jésus-Christ est notre avocat auprès de notre Père
céleste.