Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

Évangile selon Marc
Marc 1:23–2:12 (voir aussi Matthieu 8:2–17; 9:2–8;
Luc 4:33–5:26). Jésus-Christ a le pouvoir de nous guérir
physiquement et spirituellement. (35–45 minutes)
Lorsque les élèves entrent dans la salle, faites d’eux des «handicapés
physiques». Par exemple, bandez-leur les yeux, mettezleur
un bras en écharpe, liez-leur les jambes afin qu’ils ne puissent
pas marcher ou bâillonnez-les pour qu’ils ne puissent pas
parler (faites attention à ceux qui sont peut-être réellement
infirmes. Demandez auparavant à ceux de vos élèves qui ont
un handicap ce qui les offenserait ou les gênerait. Remarquez
cependant que leur réponse aux questions de cette leçon peut
être d’une grande utilité.)
Après avoir donné l’occasion aux élèves de faire l’expérience de
leur «handicap» pendant 5 à 10 minutes, posez les questions
suivantes:
• Quelle impression cela vous a-t-il fait d’être «handicapés»
physiques?
• Quelles difficultés avez-vous eues du fait de votre «handicap»?
• Que pourriez-vous éprouver si vous étiez handicapés à vie?
Demandez aux élèves d’écrire «Marc 1:23–2:12» en haut d’une
feuille de papier. Dites-leur que ces versets parlent de personnes
qui souffraient de divers handicaps. Demandez-leur de lire
les versets et d’écrire les réponses aux questions suivantes sur
chacune des personnes affligées dont il est question dans le
texte:
• De quel handicap souffrait cette personne?
• Quel miracle Jésus a-t-il accompli pour l’aider?
• Qu’a fait l’intéressé pour favoriser le miracle?
Demandez:
• Y a-t-il des guérisons à notre époque? (Expliquez aux élèves
que le Christ peut guérir actuellement les handicaps physiques;
voir Mormon 9:15.)
• Quelle bénédiction serait plus grande que la guérison d’un
handicap physique?
Mettez au tableau la déclaration suivante de Harold B. Lee:
«Les plus grands miracles que je vois aujourd’hui ne sont
pas nécessairement la guérison des corps malades, mais
la guérison des âmes malades» (dans Conference Report,
avril 1973, p. 178).
Demandez aux élèves ce que voulait dire Harold B. Lee.
• Pourquoi la guérison de l’âme malade peut-elle bien être plus
importante que celle du corps physique?
• Le Sauveur a-t-il le pouvoir de nous guérir de handicaps
spirituels?
Relisez Marc 2:5–12 et demandez aux élèves de chercher des
preuves du pouvoir qu’a Jésus de guérir les gens du péché.
Aidez les élèves à comparer les infirmités spirituelles aux infirmités
physiques en posant les questions suivantes:
• Que signifie être spirituellement aveugle, sourd ou infirme?
58
• En quoi les faiblesses spirituelles (ou péchés) nous rendentelles
«infirmes»?
• Si vous aviez un handicap physique et un handicap spirituel,
duquel voudriez-vous le plus guérir? Pourquoi?
Lisez Alma 7:11–13 et aidez les élèves à savoir et à ressentir que
le Sauveur a le pouvoir de guérir nos handicaps physiques et
spirituels.
Marc 1:35 (voir aussi Luc 4:42; 6:12). Nous devons prendre
souvent le temps de prier et de communiquer avec Dieu.
(15–20 minutes)
En classe, chantez un cantique sur la prière, comme «Ah, douce
est l’heure de prier» (Cantiques, nº 77) ou «La prière est comme
un phare» (nº 75). Demandez aux élèves d’expliquer le message
contenu dans ce cantique. Demandez-leur de se demander s’ils
ont prié ce matin. Posez les questions suivantes:
• Pourquoi les gens choisissent-ils de prier?
• Pourquoi certaines personnes négligent-elles de prier?
Invitez un ou deux élèves qui veulent le faire à rendre témoignage
de la prière.
Demandez aux élèves de lire Marc 1:35 et de se poser les questions
suivantes:
• Comment le message du cantique que nous avons chanté
s’applique-t-il à ce verset?
• Pourquoi Jésus a-t-il prié?
• Quelles bénédictions peut apporter le fait de se lever bien
avant le lever du jour pour prier?
• En quoi cela vous aide-t-il de prier dans un «lieu désert»?
• Connaissez-vous d’autres personnages des Écritures qui ont
cherché un endroit tranquille pour pouvoir prier et être seuls
avec Dieu?
Lisez les citations suivantes ou donnez les sur papier aux
élèves.
Spencer W. Kimball, alors président du Collège des Douze,
a écrit:
«La solitude est fructueuse et profitable. Lorsque nous
sommes seuls pour prier Dieu, nous nous dépouillons de
toute feinte, de tous faux-semblants, de toute hypocrisie
et sommes dénués d’arrogance. Le Sauveur a trouvé ses
montagnes et s’est éclipsé pour prier. Le grand apôtre
Paul n’a pas réussi à saisir l’esprit de son nouvel appel
avant d’avoir trouvé une solitude purifiante en Arabie.
C’est en homme de ce monde qu’il s’est rendu dans le
désert, et c’est purifié, prêt et régénéré qu’il en est sorti. . .
Enos a trouvé son lieu désert dans les forêts. Moriancumer
est allé au sommet de la montagne pour demander
au Seigneur de toucher les pierres afin d’éclairer son
peuple dans sa traversée. Néphi a appris à construire un
bateau en communiquant avec le Seigneur sur une
montagne, loin de personnes qui pouvaient l’entendre.
Joseph Smith a trouvé la solitude dans le Bosquet sacré,