Nouveau Testament, Manuel de l'instructeur

«Huitièmement, le Samaritain a alors fait la promesse: ‹Ce
que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.›
Voici l’exemple de la compassion suprême! Il ne fixe
aucune limite à l’étendue de son aide. Et, ce qui est encore
plus important, il ne s’arrête pas là et ne l’oublie pas,
mais s’engage à revenir et à veiller à ce que tout ce qui
peut être fait soit fait» (Conference Report, octobre 1977,
pp. 119–120).
Concluez en lisant Luc 10:36–37. Demandez aux élèves de lire
la rubrique «Samaritains» dans le Guide des Ecritures (p. 189).
Posez les questions suivantes:
• Quels étaient les sentiments des Juifs à l’égard des
Samaritains?
• En quoi le fait de le savoir contribue-t-il à la force de cette
parabole?
Discutez avec les élèves de ce qu’ils pourraient faire pour être
de «bons Samaritains». Lisez les paroles suivantes de H. David
Burton, Evêque président de l’Eglise:
«Quand on est un ‹bon Samaritain›, on fait des émules.
Subvenir aux besoins à la manière du Seigneur rend
humble le riche, élève le pauvre et sanctifie les deux (voir
D&A 104:15–18). Celui qui donne aide celui qui est dans
le besoin en partageant ce qu’il a reçu. . . Quand le bénéficiaire
s’élève à son plein potentiel, il est ensuite capable
d’offrir son aide à d’autres.
«C’est au foyer que l’on commence à être un bon Samaritain:
les parents instruisent leurs enfants par l’exemple
et le précepte. . . Donnons généreusement de notre temps
et de nos biens en nous occupant de ceux qui souffrent
des maux de notre époque. Je prie pour que nous nous
engagions à mettre en application dans notre vie le principe
du bon Samaritain, et à ne jamais oublier que nous
devons aller et faire de même» (L’Etoile, juillet 1997,
pp. 88–89).
Concluez en chantant «Je rencontrais sur mon chemin»
(Cantiques, nº 17). Demandez aux élèves de toujours chercher
des occasions de servir.
Luc 10:38–42. Nous devrions tirer profit des occasions
spirituelles importantes et ne pas nous laisser distraire par
les choses de moindre importance. (10–15 minutes)
Demandez aux élèves d’imaginer que le Sauveur vient leur
rendre une petite visite chez eux.
• Comment vous prépareriez-vous à le recevoir?
• Que voudriez vous faire ou dire en priorité pendant sa visite?
• Que voudriez-vous le plus changer avant son arrivée?
Demandez aux élèves de lire Luc 10:38–42 et de comparer le
comportement de Marthe à celui de Marie.
• Quelle était «la bonne part» que Marie a choisie?
• Que nous apprennent les paroles de Jésus à Marthe?
87
Lisez les paroles suivantes de Dallin H. Oaks et témoignez
qu’elles sont vraies.
Lisez le passage suivant de James E. Talmage:
Demandez aux élèves de vivre de manière à ce que l’Esprit du
Seigneur soit avec eux chaque jour et à trouver chaque jour le
temps de prier, de lire les Ecritures et de méditer calmement.
Luc 11:1–13 (voir aussi Matthieu 6:5–15;7:7–12). Le Christ
nous apprend à prier. (15–20 minutes)
Juste après la prière d’ouverture, posez les questions suivantes:
• Pourquoi faisons-nous une prière d’ouverture?
• Pourquoi avons-nous besoin de ce que nous avons demandé
en prière?
• Que devrions-nous demander en prière? Que devrions-nous
ne pas demander en prière?
• Lisez Luc 11:1. Pourquoi l’expression «enseigne-nous à prier»
est-elle importante?
• Lisez les versets 2–4. D’après le Sauveur, pour quoi est-il
important de prier?
Posez les questions suivantes:
• En prière, qu’est-ce qui correspond à «notre pain quotidien»?
• Combien de fois devrions-nous prier pour recevoir le
pardon?
Luc 10–13
«Cette Ecriture rappelle à toutes les Marthe, hommes et
femmes, que nous ne devrions pas nous occuper à tel
point des choses de la vie courante et matérielle que nous
négligions de chérir les occasions spirituelles qui sont
uniques» (Conference Report, octobre 1985, pp. 76).
«Il ne reprochait pas à Marthe son désir de bien faire les
choses, et il n’était pas question non plus pour lui de
sanctionner une négligence possible de la part de Marie.
Nous devons supposer que Marie avait aidé de bon cœur
avant l’arrivée du Maître; mais maintenant qu’il était là,
elle désirait rester avec lui. Si elle avait négligé coupablement
son devoir, Jésus ne l’aurait pas félicitée pour ce
qu’elle faisait. Ce qu’il désirait, ce n’était pas seulement
des repas bien servis et du confort matériel mais la
compagnie des sœurs, et surtout leur attention réceptive à
ce qu’il avait à dire. Il avait plus à leur donner qu’elles ne
pouvaient lui fournir. Jésus aimait les deux sœurs aussi
bien que leur frère. ces deux femmes étaient dévouées à
Jésus, et chacune s’exprimait à sa manière. Marthe était
du genre pratique, se souciant de services matériels; par
nature, elle était hospitalière et pleine d’abnégation.
Marie, contemplative et plus encline au spirituel, montrait
sa dévotion par cet autre service qu’est la compagnie et
l’appréciation» (Jésus le Christ, pp. 471–472).
• Pourquoi la prière de ne pas être induits en tentation est-elle
essentielle dans notre société?