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– l’existence d’une clarté cognitive permettant de cerner <strong>le</strong>s objectifs didactiques, de distinguer<br />
<strong>le</strong>s différentes activités, de faire face aux difficultés et de trouver des aides adaptées.<br />
Ces résultats, avant <strong>le</strong>ur rapprochement avec ce que l’on doit bien appe<strong>le</strong>r « des résultats<br />
en amont », doivent être corrélés avec ceux des autres chercheurs publiés dans <strong>le</strong> rapport<br />
col<strong>le</strong>ctif cité précédemment.<br />
2. Des résultats convergents<br />
Les résultats des diverses recherches publiées dans <strong>le</strong> rapport de 00 présentent des<br />
connexions étonnantes. Je vais tenter de re<strong>le</strong>ver ici cel<strong>le</strong>s qui me paraissent avoir un lien<br />
avec mes propres constatations.<br />
0<br />
2.1. L’élément fédérateur : <strong>le</strong> travail et <strong>le</strong>s activités<br />
J’avais montré que <strong>le</strong> terme « travail » était souvent employé par <strong>le</strong>s élèves du groupe<br />
Concorde et qu’il admettait diverses acceptions. Dès la grande section, il désignait <strong>le</strong>s<br />
activités scriptura<strong>le</strong>s par rapport aux activités iconographiques et <strong>le</strong>s distinguait du jeu<br />
(Reuter, dir., 00 , p. ). Or, ce terme a été remarqué par quelques-uns des chercheurs<br />
qui ont travaillé dans <strong>le</strong> groupe scolaire Freinet. Ils l’ont entendu dans <strong>le</strong>s entretiens qu’ils<br />
ont réalisés ou ont reconstruit cette notion de travail, d’effort dans <strong>le</strong>urs analyses de<br />
travaux écrits ou d’observations des pratiques. Ce terme semb<strong>le</strong> être <strong>le</strong> fil rouge qui permet<br />
à Isabel<strong>le</strong> Delcambre d’écrire en conclusion de son artic<strong>le</strong> intitulé : Dispositifs d’oral en<br />
maternel<strong>le</strong> et en CP : « Ce qui semb<strong>le</strong> caractériser <strong>le</strong>s situations tel<strong>le</strong>s que mises en œuvre<br />
à l’éco<strong>le</strong> Freinet, c’est la dimension de travail donnée à ces situations de paro<strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctive :<br />
travail présent et travail futur, situations de travail sur la prise de paro<strong>le</strong> et sur <strong>le</strong> travail futur<br />
en mathématique… Les élèves y par<strong>le</strong>nt pour travail<strong>le</strong>r et non pour s’exprimer » (Reuter,<br />
dir., 00 , p. ). Cette notion est intégrée et partagée par <strong>le</strong>s élèves, mais aussi initiée<br />
puis encouragée par <strong>le</strong>s enseignants. Se plaçant du côté de ces derniers, Céci<strong>le</strong> Carra<br />
consacre à cette notion, un paragraphe intitulé : Le travail comme activité centra<strong>le</strong>, valorisée<br />
et valorisante (Reuter, dir., 00 , p. ). El<strong>le</strong> se base ici sur <strong>le</strong>s propos de l’enseignante de<br />
CE qui préfère employer travail<strong>le</strong>r au lieu d’apprendre, arguant que <strong>le</strong>s enfants comprenant<br />
mieux ce mot, se mettent plus vite au travail sans se poser a priori des questions qui <strong>le</strong>s<br />
déstabilisent. Mais el<strong>le</strong> montre aussi <strong>le</strong> décalage existant, (en tout cas dans un premier temps :<br />
un mois après la rentrée) entre <strong>le</strong>s conceptions enseignantes de ce terme et <strong>le</strong>s conceptions<br />
des enfants. Pour <strong>le</strong>s premiers c’est être « chercheur et acteur de ses apprentissages »,<br />
pour <strong>le</strong>s seconds, c’est « bien présenter son travail et être obéissant ». Quoi qu’il en soit,<br />
« c’est fina<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> travail qui fait d’abord sens pour <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s catégories d’acteurs…<br />
même si l’activité qu’il implique… n’est pas du même type…, sens que l’on verra évoluer<br />
progressivement pour <strong>le</strong>s élèves… C’est fina<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> sens des situations scolaires qui<br />
évolue et un nouveau rapport au savoir qui tente de se construire.». Maria Pagoni peut alors<br />
faire du « travail » un des trois principes d’apprentissage prévalant dans <strong>le</strong> groupe Freinet et<br />
<strong>le</strong> formu<strong>le</strong>r ainsi : « La construction de liens et de principes communs entre <strong>le</strong> travail et la vie<br />
scolaire. » (Reuter, dir., 00 , p. ). Le « plan de travail » qui comprend « l’ensemb<strong>le</strong> des<br />
activités effectuées aussi bien dans <strong>le</strong>s disciplines scolaires que dans d’autres domaines »<br />
est <strong>le</strong> référent incontournab<strong>le</strong> des maîtres et des élèves.<br />
On voit bien que, lorsque <strong>le</strong> terme « travail » est rapproché, comme il l’est dans <strong>le</strong>s analyses<br />
précédentes, de celui d’« activités », son sens se précise et <strong>le</strong>s dimensions que ces deux mots<br />
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