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dimensions, cela n’oblitère en rien ce bilan : ce M.T.P., tel qu’il est mis en place dans cette
école et pour ces élèves, produit des effets indéniablement intéressants.
On peut sans doute, ainsi que je le signalais dans la partie consacrée à la méthodologie,
discuter ces résultats en critiquant les choix ayant présidé à leur production. Il n’en demeure
pas moins que les analyses ont porté sur six ans, ont concerné écrits et entretiens,
ont pris en compte cinq dimensions textuelles au travers de plus d’une centaine d’indicateurs
et entrent en congruence avec les analyses de recueils de données institutionnels et les
études menées dans d’autres domaines que celui de l’écrit. Ceci ne garantit rien mais
prévient au moins de toute critique trop hâtive.
J’ai enfin tenté de montrer en quoi les performances analysées peuvent être mises en
relation avec l’univers de l’écrit instauré, pris comme actualisation spécifique de ce M.T.P.,
et notamment en quoi cela pouvait éclairer non seulement les dimensions « formelles » mais
aussi la sélection des contenus et de leur mode de mise en scène ainsi que la fécondité de
leurs interactions. Ainsi en est-il, par exemple dans le cas de la description, pour l’articulation
entre sujet individuel ou collectif ou, dans le cas des récits sollicitant le vécu, pour la position
d’agent autonome privilégiée par les élèves « Freinet ».
Tous ces éléments me paraissent en tout cas confirmer que l’on est bien en présence d’un
M.T.P. cohérent et puissant. En cela réside sans doute à la fois sa force et sa faiblesse puisqu’il
semble difficile d’envisager le maintien de tels effets en isolant telle ou telle dimension pour
l’intégrer dans un autre M.T.P., même si, nombre de principes (fréquence, diversification
fonctionnelle, dispositifs évaluatifs, traitement de l’erreur…) seraient susceptibles d’améliorer
certains fonctionnements classiques.
Mais cela reste à étudie plus précisément…
Éléments bibliographiques
Baudelot C., Leclercq F., dir. ( 00 ), Les effets de l’éducation, Paris, La Documentation
française.
Bishop M.F. ( 00 ), Les écritures de soi à l’école primaire de 18 0 à 2004. Place, fonctions
et enjeux, Thèse de Doctorat, Université Charles-de-Gaulle – Lille III.
Bru M., Altet M., Blanchard-Laville C. ( 00 ), « À la recherche des processus caractéristiques
des pratiques enseignantes dans leurs rapports aux apprentissages », Revue Française de
Pédagogie, n° , Évaluer et comprendre les effets des pratiques pédagogiques, juillet
– août – septembre, - .
Clanche P. ( ), « Le monde à l’envers : pédagogie du Français et traitement de la
consigne en classe de seconde », Revue Française de Pédagogie, n° , - .
Clanche P. ( ), L’enfant écrivain. Génétique et symbolique du texte libre, Paris, Éditions
du Centurion.
Clanche P. ( ), « L’enfant de neuf ans, le réel et l’imaginaire », Cahiers Binet-Simon,
, Lire et écrire l’imaginaire à l’école, Toulouse, ERES, - .
Daunay B. ( 00 ), « Langue et métalangage : comparaison des compétences dans deux
écoles aux modes de travail pédagogique différents », dans REUTER Y., dir. ( 00 ), Effets
d’un mode de travail pédagogique « Freinet » en REP., Rapport de recherche remis à l’IUFM
du Nord-Pas de Calais.
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