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pendant plusieurs mois.
Après diverses péripéties, le dossier de recherche a été présenté à la Direction de la
Recherche du Ministère de L’Éducation Nationale et retenu en tant qu’ERTe (Équipe de
Recherche Technologique en Éducation) dans le cadre du contrat quadriennal ( 00 - 00 )
de l’Université de Lille .
Cette ERTe s’est constituée autour de quatre questions principales :
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celle de la description du mode de travail pédagogique tel qu’il a été mis en place ;
celle de ses effets, de leur nature, de leur temporalité ;
celle des relations entre les pratiques pédagogiques et ces effets ;
celle de la transférabilité éventuelle des dispositifs mis en œuvre.
Elle s’est en outre appuyée sur cinq principes méthodologiques essentiels :
– une durée longue (au moins cinq années) afin de pouvoir suivre le devenir d’élèves
ayant effectué toute leur scolarité primaire au sein de ce mode de travail et de pouvoir
appréhender la différenciation temporelle des effets éventuels ;
– des investigations « non collaboratives » avec les enseignants afin de ne pas influer
sur leurs pratiques ;
– un grand nombre de comparaisons, aussi bien diachroniques que synchroniques ,
afin d’analyser le plus précisément possible les évolutions et leurs modalités ainsi que
les effets spécifiques dus à ce mode de travail pédagogique ;
– l’étude de dimensions diversifiées (déviances, relations école-familles, construction
des normes et des valeurs, rapports à l’école et aux savoirs, apprentissages dans les
différentes disciplines...) ;
– la confrontation de cadres théoriques et de techniques de recueil et de traitement des
données diversifiés.
Ces deux dernières dimensions notamment justifient la composition pluri-disciplinaire de
l’équipe réunie (sociologue, psychologues, didacticiens du français, des mathématiques,
des sciences...). L’ensemble de ces principes visait, outre à garantir certaines normes de
scientificité, à nous prémunir contre des approches des pédagogies « alternatives » trop
souvent très lacunaires (ne prenant en compte que des aspects très restreints de la réalité
concernée) tout en émettant des jugements monolithiques et généralisants (qu’ils soient
positifs ou négatifs).
2. Spécificités de cette recherche
En fonction des travaux effectués et des résultats provisoires, il nous a donc semblé
indispensable de mener une nouvelle recherche visant notamment à :
– affiner nos analyses quant aux apprentissages disciplinaires dans les diverses
disciplines considérées en tenant compte de leurs différentes dimensions (savoirs,
savoir-faire, réflexivité, rapports à, conscience disciplinaire...) ;
–
préciser la différenciation temporelle des effets observés (rythme, effets seuil ou
L’expression est reprise à Marcel Lesne, .
Cela explique, entre autres, vu la durée restreinte accordée aux ERTe ( / ans), la nécessité d’une
nouvelle recherche complétant et affinant la précédente.
Cela s’est par exemple concrétisé par des retours très rares des analyses menées par les chercheurs
pendant les deux premières années, ce qui n’a pas été sans engendrer diverses tensions...
Avec des élèves, de milieu équivalent ou plus favorisé, travaillant selon d’autres modes de travail
pédagogique.
IUFM Nord-Pas de Calais