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Annexe 1 : principes théoriques et méthodologiques
1. Comptage des mots
L’unité de comparaison pour toutes les erreurs (orthographiques, syntaxique, etc.) est le
nombre de mots du texte. Le comptage des mots obéit à des règles diverses qui ont plusieurs
déterminations. Les voici énumérées :
– Le nombre de mots est déterminé selon la norme : un mot orthographié à tort en deux
mots compte pour un seul (par exemple, pour quoi à la place de pourquoi compte pour un
mot) et inversement un mot qui en vaut deux normalement compte pour deux mots par
exemple, sallonger pour s’allonger compte pour deux mots).
– Les nombres étant parfois écrits en chiffres, les erreurs sur les nombres écrits en lettres
ne sont pas pris en compte. Exception : un, une.
– Les abréviations ne sont pas prises en compte.
2. Grille d’analyse des erreurs d’orthographe
Le corpus est analysé selon la « grille typologique des erreurs d’orthographe » de Nina
Catach ( , p. - ). Les choix méthodologiques sont les suivants :
– Ne sont comptées comme erreurs extragraphiques que celles qui consistent en une
mauvaise coupure des mots, sans supposer (ce que permet la grille de Catach utilisée
avec des élèves en situation d’enseignement-apprentissage) qu’elles sont le signe d’une
méconnaissance métalinguistique (préalable à l’écrit) de la séparation des mots : elle sont
en revanche, objectivement, le signe que cette séparation n’est pas rendue à l’écrit. Prenons
deux exemples significatifs :
• endessous pour en dessous ( ) entrera dans cette catégorie dans la mesure où
l’expression n’est pas rendue comme composée de deux mots distincts (qu’elle soit ou non
perçue comme telle) ;
•
lécole pour l’école ( ) entrera aussi dans cette catégorie ; cela nous fera d’ailleurs
négliger un type d’erreur, que Catach propose dans sa grille comme erreur à dominante
idéogrammique : l’absence d’une apostrophe.
– Ne sont pas considérées comme « extragraphiques » les erreurs qui peuvent (mais sans
qu’on puisse ici le vérifier) à une question de prononciation. Par exemple, amoire pour
armoire ( ) peut certes renvoyer à un problème de prononciation, mais rien ne permettant
d’en juger, il s’agira ici d’une erreur purement phonogrammique, par oubli d’un graphème.
Pour compenser la perte d’information que crée ce choix, sont distinguées, dans les erreurs
phonogrammiques celles qui, à la lecture, altèrent la valeur phonique et celles qui ne l’altèrent
pas (conformément d’ailleurs à la grille de Catach).
– Les erreurs extragraphiques qui sont en même temps logogrammique (exemple : mai
pour m’a ou sant pour s’en] sont comptées dans cette catgérorie.
– Les types d’erreurs sont exclusives les unes des autres : nous empruntons à Catach la
notion de « dominante » et ce n’est que la dominante qui est comptabilisée. Par exemple,
quand un est écrit pour une, l’erreur est comptée comme morphogrammique, non comme
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