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La dépendance est très significative. chi = , , s à .0 .
2.8. Quantité d’écriture
J’ai travaillé sur la quantité d’écriture produite par les élèves dans les questionnaires en
distinguant :
– le nombre de phrases complètes,
–
le nombre de formules pertinentes (autres que des phrases).
Dans la population générale, il n’existe pas de différences significatives concernant le
nombre de phrases complètes rédigées par les élèves. Par contre, ce sont les élèves de
l’école Freinet qui ont recours plus souvent que les élèves de l’école traditionnelle à l’écriture
de formules pertinentes.
|t| s à .0 .
Moyennes
Nombre de phrases Nombre de formules
Écoles
complètes
pertinentes
Freinet . .
Traditionnelle . .
TOTAL 3.19 2.19
Doc 33 : Moyennes du nombre phrases complètes et de formules pertinentes
utilisés par les élèves tous niveaux (3 années)
Les valeurs du tableau sont les moyennes calculées sans tenir compte des non-réponses.
Il est intéressant de voir que « l’habitude scolaire » qui est de répondre toujours par une
phrase n’est pas toujours « respectée » ici. D’ailleurs sur certains questionnaires remplis à
l’école traditionnelle durant la troisième année de passation, le maître corrige les productions
des élèves en complétant des phrases. Par exemple, à la question « que sais-tu d’autre sur
les volcans ? », l’élève répond : « il existe deux types de volcans » et le maître fait précéder
cette phrase (considérée ici comme complète) par « je sais que ». D’ailleurs cet écart se
creuse encore plus la dernière année.
Lorsque j’observe les trois niveaux scolaires de façon isolée, je retrouve les mêmes résultats,
à savoir une production équivalente de phrases complètes et une production plus importante
de formules (autres que des phrases) dans les classes Freinet. Il existe une évolution dans
la mesure où les élèves de CE produisent moins de phrases que les élèves de CM qui en
produisent moins que leurs aînés.
2.9. Spécificités des écoles
J’ai travaillé sur la caractérisation des réponses des sous-populations pour expliquer ce qui
différencie les deux écoles (par méthode d’analyse de la variance, type ANOVA).
D’une manière générale, c’est-à-dire en m’appuyant sur la population globale, j’observe
que les élèves de l’école Freinet vont spontanément utiliser des couleurs pour donner
des éléments d’explication à leur dessin et faciliter ainsi la compréhension du lecteur. Ils
vont également annoter leurs dessins et utiliser plus que les élèves de l’autre école des
formules pertinentes autres que des phrases. Ce sont des « savoir-faire » qui ne sont pas
nécessairement (ou toujours) mis en avant dans l’École traditionnelle.
Le nombre et la variété des moyens d’information sont également des éléments qui marquent
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