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SD qui donnent souvent lieu aux trilogues évoqués ci-dessus ;
– AJOUT réfère à des moments où un développement au propos antérieur se déroule
à l’initiative d’un élève, qui va être accompagné par la maîtresse, saisissant au vol en
quelque sorte cette occasion d’amplifier les contenus de discours ;
– Rép. à élève désigne les formes d’interlocution instituées dans les entretiens du
matin où le locuteur principal, répond aux questions qui lui sont posées suite à sa
présentation ;
– Date renvoie aux interactions spécifiquement liées à l’établissement de la date du
jour ;
–
R/Desc renvoie aux récits ou descriptions sollicitées explicitement ou implicitement
par des comportements non verbaux.
Le tableau ci-dessous identifie combien de types de SD différentes ont été repérées dans
chaque séance, identifiée par la lettre désignant la classe et le numéro de la séance. Au
total, 00 séquences dialoguées ont été identifiées dans séances. Le tableau permet
de faire une comparaison entre les écoles, chaque catégorie donnant lieu à un pourcentage
établi par catégories.
nombre de SD (/ 00)
% Freinet /
%
non Freinet
ORG Rép.
à M
/
0%
0%
/
0%
/
0%
PP
él
/
0%
/
0%
PRESENT QUEST AJOUT Rép à
élève
/
/ / /
00% 00% 00%
0 0 0 0
Tableau 14 Comparaisons entre écoles
00%
IUFM Nord-Pas de Calais
Date R/Desc
0 0
00% 00%
Ce tableau fait apparaître que certaines séquences dialoguées sont communes aux classes
des trois écoles observées : ce sont des SD qui visent l’organisation du groupe ou de la
parole dans le groupe, les séquences où un élève entre dans une série de réponses aux
questions de l’enseignante et celles qui se développent sur proposition d’un élève. Les
six autres catégories de séquences différencient les classes : présentation, question au
locuteur principal, ajout au thème en cours de développement, réponse à la question posée
par un élève sont propres aux classes Freinet ; interaction autour de l’établissement de la
date et récits ou descriptions d’images sont propres aux classes non Freinet. La relation
entre structure interactionnelle des rituels et tâches langagières est ainsi mise en évidence,
d’une part ; d’autre part, la relation entre la structure des rituels et le recours aux formes
particulières de gestion du dialogue collectif que sont les séquences dialoguées est
particulièrement visible : ce sont des moments spécifiques de travail langagier entre l’élève
et l’enseignante qui l’accompagne et ce sont aussi des moments où des formes particulières
du rituel s’actualisent (en nombre dans les classes Freinet).
Il est difficile de commenter dans le tableau la répartition des séquences communes
entre classes Freinet et non Freinet, car la quantité de séances observées dans les deux
types d’école n’est pas équivalente : si les classes Freinet montrent plus de séquences
d’organisation, de réponse à la maîtresse ou de prise de parole d’élèves, c’est aussi que le
recueil de données les concernant est plus abondant. Il faut donc détailler les résultats par
classe, ce que font les deux tableaux ci-dessous.